Une quantité de 250 mille litre de produits pétroliers raffinés au niveau de l’unité de production de Caroubier à Alger ont disparu dans la nuit de samedi à dimanche.
Une disparition qui a dépêché la tenue d’une réunion en urgence le lendemain dimanche, pour élucider cette affaire qui éclabousse Naftal, et l’unité de Caroubier particulièrement.
Certains éléments de l’unité en question, auraient justifié la perte de cette importante quantité dans des circonstances ambigües, par une fuite au niveau des réservoirs de stockage.
Cependant, d’autres ont affirmé qu’une telle quantité (250 mille litres) ne peut se déverser ni s’évaporer pas en l’espace de 24 heures.
In convient de rappeler, que ce n’est pas pour la première fois que les services de Naftal enregistrent de telles opérations.
Il est à souligner que les services techniques de Naftal, ont à plusieurs reprises vérifié minutieusement les réservoirs où sont stockées d’importantes quantités de combustibles, afin de découvrir s’il y a d’éventuelles fuites à colmater.
Mais, les opérations menées par ces services ont démontré qu’aucune fuite n’a été découverte, ce qui porte à croire que ces quantités auraient été pillées.
La quantité du carburant qui a disparu au niveau de l’unité de production de Caroubier, qui approvisionne les régions du centre du pays, est estimée à 9 fois la cargaison d’un camion citerne transportant 27 000 litres.
Plusieurs pistes ne sont pas à écarter dans cette affaire, notamment que les services technique de ladite société auraient écarté l’hypothèse d’éventuelle pillage, en justifiant plutôt que cela est dû à une fuite ou à une erreur de calcul.
Cependant, selon un rapport remis au Pdg de Naftal, cette quantité aurait fait l’objet de pillage, dont l’opération serait effectuée à l’aide de trois modes.
Selon le rapport, les opérations de vol ne se feront qu’à l’aide de trois modes, à savoir la sortie de l’unité d’engins remplis de carburant sans facturation, une opération qui se fait généralement la nuit avec la complicité de plusieurs parties, notamment avec les transporteurs privés et les agents de sécurité.
Deuxièmement, par l’annulation de la facture après la réception de la quantité avec la complicité de l’agent chargé de distribution, de transporteurs privés ainsi que l’agent de facturation.
Quant à la troisième méthode, c’est d’utiliser deux ordinateurs lors de la facturation, en inscrivant la quantité dans un ordinateur, tandis qu’on ne l’enregistre pas dans l’ordinateur destiné à contrôle de quantités commercialisées. Comme ça, pour ne pas permettre au programme de Naftcom spécialisé dans le suivi des quantités vendues quotidiennement, de calculer les quantités perdues.
A ce sujet, le directeur de la Communication et des Relations générales au niveau de Naftal, Djamel Chardoud a refusé de commenter la quantité de 250 mille litre de combustible disparue samedi dans la nuit, au niveau du centre de distribution de Caroubier à Alger.
Djamel Chardoud a déclaré à Echorouk que des parties en conflit au niveau de ladite unité, seraient derrière ces problèmes de gestion.
