Naima Salhi réitère son opposition à la suppression du « wali » (tuteur légale) du code de la famille

Naima Salhi réitère son opposition à la suppression du « wali » (tuteur légale) du code de la famille

La secrétaire générale du Parti de l’Equité et de la Proclamation (PEP), Naima Salhi, a réitéré, samedi à Beni-Slimane, (Médéa), son opposition de la suppression de l’institution du « Wali », tuteur, dans la conclusion du mariage, estimant primordial le maintien de cette disposition dans la code de la famille, précise l’APS.

S’exprimant à l’occasion d’un meeting, organisé à la salle de Cinéma de la ville de Beni-Slimane, Mme Salhi a indiqué la suppression de cette disposition, qui a toujours fait partie intégrante du code de la famille algérienne, risque d’avoir des conséquences désastreuses sur la société, affirmant que le maintien d’une telle disposition est, en somme, un déshonore pour la fille et ouvre la voie à toute sorte de déviation et de dérapage, dont la première victime est la femme « L’institution du wali doit demeurait un principe fondamental et inchangé du code de la famille » précise la Sg du PEP, soutenant que « toute atteinte à ce principe expose la femme et, à travers elle, toute la société, à des périls et la prive d’une condition essentiel susceptible de protéger sa dignité et à défendre ses intérêts ».

Elle a lancé, d’autre part, un appel aux jeunes pour s’impliquer concrètement dans la vie politique du pays et d’être plus présent dans les débats qui engagent l’avenir de la nation, estimant que leur retrait de la scène politique a fait beaucoup de tort au pays et risque d’élargir encore plus la fracture qui s’est opérée au sein de la société, cours des dernières décades.