Rien ne va entre le nageur Jaouad Syoud et la fédération algérienne de natation. Le jeune champion a fait une publication sur les réseaux sociaux qui fait jaser.
Jaouad Syoud est entrain de se frayer un chemin vers la gloire. Ayant remporté plusieurs médailles aux Jeux Méditerranéens à Oran et aux Jeux de la solidarité Islamique à Konya en Turquie, le jeune nageur de 23 ans s’est distingué en championnat Africain de Natation qui se déroule à Tunis.
En effet, il a remporté trois médailles d’or, prenant ainsi le dessus sur plusieurs nageurs du continent. Il a réalisé de nouveaux temps records en 200 mètres papillon (1 :58.98) et 100 mètres (01 :01.18) et 200 mètres brasse (2 :13.37).
Un nageur pour qui tout le monde prédit un avenir prometteur. On espère qu’il se distinguera lors des Jeux Olympique Paris-2024.
« Libérez la natation »
Cet après-midi, Jaouad Syoud a fait une publication sur son compte facebook officiel. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a créé une polémique sur les réseaux sociaux
En effet, le jeune champion en natation a écrit : « Libérez la natation ! Pourquoi toujours chercher à casser les résultats pour vos propres intérêts personnels ?! Il est temps de laisser place à des personnes compétentes qui aiment ce pays et d’enfin cesser ce massacre. One, two, three, viva l’Algérie ».
Certes, Jaouad Syoud n’a mentionné personne, mais il a fait allusion à la fédération algérienne de natation. La relation entre les deux parties s’est détériorée depuis le mois de juillet dernier, lors du Championnat Arabe de Natation à Oran. On se rappelle bien lorsque le jeune nageur avait refusé de monter sur le podium pour recevoir sa médaille. Il avait expliqué que son attitude est en raison d’une crise en interne, tout en fustigeant le président de la FAN en déclarant : « Il est évident qu’il a plus de détails sur la situation. J’attends sa réponse avec impatience ».
Cela prouve que le mal est profond au niveau de la natation en Algérie. Visiblement, les distinctions des nageurs algériens, Syoud en particuliers, ne constituent que l’arbre qui cache la forêt.