Le salut de la relance de la natation algérienne est étroitement lié aux moyens, notamment infrastructurels, que l’Etat se voit dans l’obligation de mettre à la disposition des clubs. Autrement dit, l’allégement pour l’accès aux piscines et autres bassins et lever les obstacles bureaucratiques pour les clubs formateurs et ayant prouvé leurs capacités d’encadrement technique et organisationnel constitueront à coup sûr un moyen de taille pour la relance de la natation en Algérie.
C’est l’une des principales conclusions ayant sanctionné les Assises nationales de la natation organisées durant deux jours par la Fédération nationale de natation (FAN) et lors desquelles, techniciens et responsables ont tenté de tracer les contours de ce que sera la natation algérienne pour les quatre prochaines années. Le nouveau président de la Fédération algérienne de natation, M. Hakim Boughadou, a mesuré l’importance de l’enjeu. Mais il fera savoir lors de son intervention à la clôture de ces deux journées de travail que «la conjugaison de l’effort de l’ensemble des acteurs de la famille de la natation avec l’aide des pouvoirs publics peut constituer un réel support pour la relance de cette discipline qui a commencé à se frayer une place sur le plan international».
Les participants à ces assises ont eu à traiter de trois thèmes répartis en ateliers. Il s’agit de la question juridique et réglementaire, du volet technique et de l’atelier de développement et formation. Ainsi, les travaux des trois ateliers marqués par des amendements seront soumis prochainement à l’assemblée générale extraordinaire de la FAN pour approbation, il n’en demeure pas moins que tous les acteurs sont unanimes à dire que «la natation algérienne traverse une période difficile de son histoire et les fruits tant attendus depuis plusieurs cycles fédéraux n’ont pas tenu leurs promesses», d’où «l’urgence de mettre en place une réelle feuille de route».
Pour le président de la FAN, l’objectif assigné à ces assises est celui notamment de «dresser l’état de la situation actuelle, de proposer des réponses appropriées aux urgences et de créer les conditions du développement de la discipline et pérenniser sa discipline». Conscient de l’enjeu, la tutelle par le biais de son représentant présent à la clôture des travaux s’est engagée de transmettre ses doléances au premier responsable du secteur, tout en exprimant la «disponibilité du département à accompagner cet important chantier».
Abder Bettache