MONACO – L’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) a érigé un ensemble de nouvelles règles dans son système de naturalisation des sportifs de la discipline, afin de freiner la fuite des talents, rapportent plusieurs médias.
Ainsi, l’athlète ne sera pas autorisé à changer de nationalité avant l’âge de 20 ans. Et même en cas de naturalisation, il devra patienter trois ans au minimum avant d’évoluer sous ses nouvelles couleurs dans un championnat international.
Le nouvel encadrement sur la naturalisation stipule, en outre, qu’un athlète ne peut changer de nationalité qu’une seule fois dans sa carrière. Pour harmoniser toutes ces règles et veiller à leur application, l’IAAF a initié la création d’une Commission d’examen des dossiers des athlètes. Cette commission veillera par ailleurs à ce que le pays d’accueil offre à l’athlète en question tous les droits de citoyenneté.
Avec ces réformes, l’IAAF espère ralentir au mieux l’exode des talents, notamment des pays africains vers ceux du Golfe ou la Turquie. Un mal qui ronge également d’autres secteurs du sport africain, dont le football.