ALGER- Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé samedi à Alger l’importance de garantir aux hadjis les meilleurs conditions pour accomplir les rites du hadj.
Intervenant à l’ouverture du congrès sur les préparatifs du hadj 2016, M. Aïssa a souligné que la mission du hadj « est tenue d’assurer les meilleurs conditions aux hadjis, en application des orientations du président de la République qui prévoit une bonne prise en charge de nos pèlerins pour leur permettre de bien représenter leur pays, loin du confessionnalisme et de l’extrémisme ».
Dans le souci de permettre aux hadjis algériens d’accomplir le hadj dans les meilleurs conditions, le nombre d’imams a été revu à la hausse, passant de cette année de 65 à 150 imams, choisis « en fonction de leurs compétences ».
La mission du hadj compte également des médecins et des agents de la protection civile, chargés de veiller sur la santé et le bien être des hajis, a indiqué le ministre, insistant sur le rôle des agences de voyages et de tourisme agréés dans la garantie de « services de qualité à nos pèlerins ».
« Ces mesures visent notamment à moderniser l’opération du hadj », a affirmé le directeur général de l’Office national du hadj et de la Omra (ONHO), Youcef Azzouza, soulignant l’impératif de « préserver la dignité des hadjis et de leur permettre d’accomplir le hadj dans les meilleurs conditions ».
Revenant sur les dispositions prises par l’office, notamment en termes d’hébergement, M. Azzouza a cité la location d’immeubles et d’hôtels situés à proximité de la Mecque pour faciliter le déplacement aux hadjis ».
A l’occasion de l’ouverture congrès sur les préparatifs du hadj2016, l’office du hadj et de la Omra a décerné au président de la République, Abdelaziz Bouteflika « la médaille du hadj », en reconnaissance des « facilités accordées pour préserver la dignité du hadj algérien et lui assurer les meilleurs conditions aux Lieux Saints de l’Islam lors de l’accomplissement du hadj ».
Lors du congrès, les hadjis ont pris connaissance de la manière d’accomplir les rites du hadj, en présence de membres du gouvernement et des représentants de plusieurs secteurs concernés.