L’Algérie est un pays dont le potentiel touristique était encore sous-exploité jusque-là. Entre les différentes villes, chacune ayant un patrimoine culturel très riche et la diversité des paysages, le pays ne demande qu’à être découvert.
Disposant de plusieurs « trésors de l’humanité », l’Algérie est un réel musée à ciel ouvert. Le pays œuvre, depuis quelques temps déjà à faire la promotion du tourisme, en instaurant de nouvelles mesures facilitant l’accès au pays, ou en inscrivant les biens algériens auprès de l’UNESCO.
A titre d’exemple, les anciennes villes romaines comme Djémila et Timgad toutes les deux classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO font partie des archéologiques les mieux préservés d’Afrique du Nord. Pour rappel, l’Algérie compte 7 biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, 3 mandats au Comité du patrimoine mondial et 27 « Assistance internationale demandes » approuvées.
Le Sud du pays, est quant à lui au cœur de tout ce récent engouement. Avec un afflux de touristes prêts à faire des milliers de kilomètres pour découvrir ces « mers de dunes » ou encore des lieux chargés d’histoire, la région a très vite attiré l’attention de tous.
Des lors, le New York Time a mis en avant l’Algérie, en intégrant l’une de ses régions dans le les 52 places à visiter en 2023. Pour rappel, le quotidien américain est classé 18e au monde en termes de diffusion et 3e aux États-Unis pour la presse écrite.
Tassili n’Ajjer classée parmi les 52 places à visiter en 2023
Chaque année, le célèbre journal met en avant les destinations qu’il faut visiter en cinquante-deux (52) endroits à voir et c’est la ville de Tassili n’Ajjer qui figure dans cette liste.
Le New York Times a fait référence aux différentes mesures mises en place par les autorités algériennes visant à faciliter l’accessibilité aux touristes étrangers. Dès les premières lignes de la présentation nous pouvons lire que l’Algérie a récemment assoupli sa politique de visa, permettant donc une « exploration » beaucoup plus facile du pays.
Le quotidien explique que cette région est « pratiquement inconnu du monde extérieur ». Il revient sur la beauté de ces paysages en expliquant que cette localisation se trouve « au cœur du vaste paysage saharien de sable et de pierre s’étendent les dunes et les piliers d’un rouge profond de la Tadrart Rouge ».
Bien évidemment, il ne manque pas de mentionner le patrimoine, très riche du Tassili n’Ajjer, en évoquant les anciennes œuvres d’art rupestre qui remontent à l’époque où le désert était une savane florissante se trouvant au sein de ce site.
Cette place si convoitée, dans le top 52 des régions à visiter est en parfaite adéquation avec les nouveaux objectifs de l’Algérie, qui visent à promouvoir le tourisme, notamment dans le sud du pays.