INTERVENTION MILITAIRE FRANÇAISE AU NIGER – Un communiqué diffusé tard dans la soirée du lundi 21 août sur le site de la Radio algérienne a indiqué que l’Algérie « a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger ». La réponse d’Alger est « ferme et sans équivoque », souligne la même source.
Ainsi, la France qui avait, auparavant, menacé la junte de mener une opération militaire pour libérer le président Bazoum, s’apprête à mettre ses menaces à exécution. Citant des sources confirmées, le site de la Radio algérienne fait savoir que l’intervention militaire française serait imminente et que tout le dispositif était mis en place.
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Partant de cet état de fait, notre source souligne : « L’Algérie, qui a toujours rejeté la force, a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger. » Et de préciser : « La réponse d’Alger est ferme et sans équivoque. »
Le Maroc aurait donné son OK pour la demande française
Toujours d’après le même communiqué, devant le refus de l’Algérie, la France a sollicité le Maroc pour autoriser ses avions militaires à survoler son territoire pour attaquer le Niger ; et les autorités marocaines compétentes ont décidé, après validation des plans de vol, de répondre favorablement à la demande française.
Du reste, il y a quelques jours de cela, le site de traçage de vols, Flightradar24, a pisté un avion de l’armée de l’air française rebroussant chemin vers la France depuis les frontières algériennes après que les autorités de notre pays ne l’ont pas autorisé à traverser l’espace aérien national.
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Ce refus confirme ainsi le rejet de la solution militaire que l’Algérie a exprimé, d’abord, par la voix de son président, Abdelmadjid Tebboune, puis à travers le communiqué de son ministère des Affaires étrangères, rendu public samedi dernier.