De passage ce matin à Bordj Bou Arreridj où elle a insisté sur l’adhésion des membres de la famille du secteur à la nouvelle stratégie de ce dernier, Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale a indiqué que les syndicats doivent signer la charte de l’éthique et de la stabilité pour qu’ils soient considérés comme des partenaires sociaux.
Ce qui ne l’a pas empêché de noter qu’il y a une amélioration dans les rapports entre les deux parties. Il y avait une accumulation des problèmes qui sont traités au fur et à mesure. Le directeur des ressources humaines au niveau du ministère est en train de rencontrer les représentants des syndicats pour venir à bout de ces problèmes, a-t-elle annoncé.
Mme Benghebrit a reconnu qu’une mauvaise gestion est derrière plusieurs problèmes soulevés par les syndicats. Certains directeurs de l’éducation ont fait des bêtises, admet-elle. « Ils ont commis des actes contraires à la loi. Ils nous ont mis devant le fait accompli », a-t-elle ajouté. « Nous avons décidé de mettre le holà » a affirmé la ministre qui n’a toutefois pas donné les noms des wilayas concernées par cette mauvaise gestion.
Mme Benghebrit, qui a précisé qu’elle effectuait une tournée des wilayas qui connaissent une tension forte, a noté que Bordj Bou Arreridj a réglé le problème de la pression sur les structures avec l’ouverture l’année prochaine de 3 lycées , 5 CEM et 9 groupes scolaires .
Le manque qui existe au niveau du chef-lieu sera pris en charge grâce à une solution d’alternative, a-t-elle indiqué. La nouvelle déclaration de la ministre de l’éducation risque de soulever de vives réactions des syndicats, même si le ton utilisé a été apaisant. Mais la condition qu’elle a posé ne devrait pas passer inaperçue.
K.A