L’organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, la Securities and Exchange Commission (SEC) a annoncé, hier vendredi, que le groupe pétrolier italien Eni a accepté de régler à l’amiable des poursuites dont il faisait l’objet concernant des infractions aux règles de comptabilité en matière de corruption autour de paiements « irréguliers » par sa filiale Saipem en Algérie.
Dans un communiqué relayé par l’agence Reuters, la Securities and Exchange Commission a indiqué le groupe pétrolier italien a violé les livres et registres et les dispositions relatives aux contrôles comptables internes de la Loi sur les Pratiques de Corruption à l’étranger en relation avec un régime de paiement inapproprié » en Algérie par l’ancienne unité Saipem.
L’Eni a accepté un règlement à l’amiable concernant les infractions aux dispositions de contrôle et payer dans ce cadre 24,5 millions de dollars en dommages et intérêts, ajoute la même source.
Cette affaire concerne les allégations impliquant Saipem, qui aurait, selon la même source, versé aux intermédiaires la somme de 198 millions d’euros, en vue d’obtenir des contrats d’une valeur de 8 millions d’euros avec Sonatrach.
Rédaction d’Algerie360