Nouveau scandale à l’AADL : un enfant de 11 ans dépose un dossier AADL et décroche son F3 à 23 ans !

Nouveau scandale à l’AADL : un enfant de 11 ans dépose un dossier AADL et décroche son F3 à 23 ans !

Ce sont des documents officiels, signés de la main du directeur général de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement, Elyas Benidir, preuve concrète qu’il a octroyé des logements de manière illégale.

Dans ce contexte, l’on apprend aussi que des personnes dont l’âge ne dépasse guère 30 ans ont bénéficié de la formule AADL, créée spécialement pour les ménages et les familles.
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Afin de faire la lumière sur toute cette affaire, Mon Journal a réussi à obtenir des documents officiels, prouvant que des « enfants » ont bénéficié de logements issus du programme AADL.
Dans un de ces documents, un jeune homme, célibataire, agé de seulement 23 ans, et originaire de la wilaya d’Oran, a bénéficié  d’un logement de type F3 situé sur le site de Draria, à Alger.
Cette information est d’autant plus curieuse que la direction de l’AADL l’a justifiée par une explication plus étrange encore, à savoir que le bénéficiaire en question a déposé son dossier en 2001, c’est-à-dire à l’âge de… 11 ans ! Ce qui est certain par contre, c’est  que le document en question est une décision émanant du nouveau directeur général de l’AADL, Elyas Benidir.
En effet, cette décision d’affectation, datée du 8 juillet 2013, portant le numéro de code 1612X01000,  a été signée et paraphée en bonne et due forme de la main du premier responsable de l’agence.
Autre point tout aussi étonnant, c’est le statut du jeune bénéficiaire, à savoir que ce dernier, comme cité plus haut, est célibataire, alors que selon les directives données par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, les familles nombreuses sont prioritaires dans le programme AADL
Cette affaire n’est pas la première du genre. D’autres documents ont démontré par le passé que des souscripteurs, mineurs lors du dépôt des dossiers, ont bénéficié du programme, sans autre forme d’explication, surtout vis-à-vis des familles qui, elles, attendent un toit depuis trop longtemps.
A tout cela s’ajoute une autre anomalie, celle de la domiciliation initiale de certains bénéficiaires, qui comme le démontre ce dernier cas de figure, se retrouvent disposant de logements hors de leur wilaya d’origine, ce qui est encore plus invraisemblable, au vu de la distance qui sépare Alger d’Oran.
Pour sa part, le directeur général de l’AADL, Elyas Benidir, a déclaré lors d’un entretien téléphonique, que  le concerné réunit toutes les conditions requises  pour bénéficier de ce logement.
Cependant, le haut responsable a refusé de donner plus de détails quant à l’âge du souscripteur en 2001, déclarant qu’il ne pouvait répondre à notre question vu que nous avons refusé de divulguer nos sources.