Très attendu par les jeunes porteurs de projets, le statut de l’auto-entrepreneur va bientôt être possible en Algérie. Approuvé lors du dernier conseil des ministres, le nouveau texte de loi va passer, en septembre prochain, devant le parlement pour son adoption.
Pour en savoir plus sur les nouveautés du statut de l’auto-entrepreneur, nous sommes allés rencontrer le ministre délégué chargé de l’Économie de la Connaissance et des Startups, Yacine El Mahdi Oualid.
Dans une déclaration à Algerie360, le ministre des startups est revenu sur les objectifs et les avantages de ce nouveau projet de loi élaboré par son département.
« Le projet vise à encourager l’entrepreneuriat » (Yacine Oualid)
Questionné sur les objectifs de son département à travers cette démarche, le ministre a affirmé que ce projet de loi vise, en premier lieu, à réduire les barrières à l’entrée au monde de l’entrepreneuriat.
« Aujourd’hui, nous avons constaté qu’en matière de création d’entreprise, nous sommes en dessous du potentiel qu’offre le caractère extrêmement jeune de la population algérienne. De ce fait, le premier objectif à travers cette démarche est de faciliter l’entrer au monde de l’entrepreneuriat, en offrant un cadre flexible et convivial aux futurs auto-entrepreneurs », a-t-il expliqué.
« Ce nouveau statut permet également de faire entrer dans le circuit formel les personnes exerçant des activités génératrices de revenus, mais qui ne possèdent pas de statut social », a ajouté le ministre des startups.
Statut d’auto-entrepreneur en Algérie : quels sont les avantages ?
Évoquant les avantages de ce nouveau statut, le ministre a fait savoir que les futurs auto-entrepreneurs pourront accéder aux différents programmes d’aide de l’Etat, mais aussi prétendre à la sécurité sociale. « C’est comme s’ils exercent une activité ordinaire », a-t-il souligné.
« Il s’agit d’un cadre qui va certainement convenir à une grande partie de la population en Algérie. D’ailleurs, nous recevons une demande croissante de personnes exerçant dans le domaine des technologies, mais qui n’ont pas de statut. Avec ce cadre, ils bénéficieront d’une flexibilité en matière de fiscalité, de la sécurité sociale, de facilité d’accès… « , a encore ajouté le ministre.
« Avec le cadre d’auto-entrepreneur, n’importe quelle personne peut s’inscrire et obtenir son statut depuis chez elle, sans avoir à posséder de siège social, ni à mobiliser des fonds pour la création de l’entreprise, ni à passer par les différentes étapes de la création qui sont souvent longues et fastidieuses », a-t-il conclu.