La commission européenne a réexaminé les procédures d’octroi du visa Schengen et a proposé ce mercredi 14 mars de « simplifier les formalités » jugeant les anciennes procédures comme lourdes pouvant dissuader les touristes de se rendre en Europe, comme elle suggère de faire passer le délai imparti pour l’adoption d’une décision sur la demande de visa de « 15 à 10 jours », rapporte l’agence AFP.
Sachant que les prix des droits de visa Schengen ont demeuré inchangés depuis 2006, l’exécutif européen propose une augmentation « modérée » passant de 60 à 80 euros.
Des conditions plus strictes pour obtenir des visas seront mises en place pour les pays d’origine qui n’acceptent pas de réadmettre sur leur sol leurs ressortissants en situation irrégulières envoyé par les pays de l’UE. D’ailleurs ces derniers ne cessent de multiplier les contacts avec ces pays d’origine, notamment africains pour qu’ils soient plus coopératifs en ce qui concerne le retour de leurs nationaux comme des migrants irréguliers, mais en vain. Par conséquent la commission met en place des conditions encore plus strictes dans le traitement des visas des pays partenaires qui coopèrent pas assez plus la réadmissions de leurs migrants qui se trouvent en situation irrégulière.
Ce nouveau mécanisme adopté par la commission européenne et réclamé par plusieurs pays vise à faire des visas de courts durées dans l’espace Schengen un « levier » pour accélérer les renvois des migrants en situations irrégulière et les demandeurs d’asile déboutés vers leurs pays d’origine.