Alors que le variant omicron se propage dans le monde ; certains laboratoires pharmaceutiques ont déjà commencé à travailler sur une nouvelle version du vaccin contre le coronavirus ciblant plus spécifiquement cette nouvelle souche qui présente, selon l’OMS, un risque très élevé.
Il s’agit de Pfizer-BioNTech, Moderna et institut Gamaleïa (Spoutnik-V). Ces trois grands laboratoires se sont lancé, cette semaine, dans la course du développement d’une nouvelle version de leurs vaccins anti-covid.
Dans une interview ce lundi 29 novembre à la chaîne américaine CNBC ; le PDG de Pfizer Albert Bourla a fait savoir le laboratoire travaillait sur un « plan B » au cas où le vaccin actuel ne serait pas suffisamment efficace contre le variant Omicron.
« Nous avons commencé à travailler vendredi sur la nouvelle version du vaccin, nous nous sommes lancés dans la première étape du développement (…) En 95 jours, nous aurons le nouveau vaccin », a-t-il dit.
La Russie se lance dans la course
D’un autre côté, la Russie a également annoncé le développement d’une nouvelle version du vaccin Spoutnik-V contre le coronavirus. L’annonce a été faite aujourd’hui, dans un communiqué, par le Fonds souverain russe qui a financé le prestigieux Institut Gamaleïa ayant développé le vaccin anti-covid
« La Russie Sera prête à « fournir des centaines de millions de doses de rappel contre le variant Omicron pour le marché international d’ici au 20 février 2022 », a lancé la même source.
De son côté, Moderna a annoncé, vendredi dernier, son intention de développer une dose de rappel spécifique pour le nouveau variant Omicron du coronavirus. « Nous allons rapidement développer un candidat vaccin pour une dose de rappel spécifique au variant Omicron », a précisé le laboratoire américain dans un communiqué.
Le vaccin Omicron est-il plus dangereux que le Delta ?
Jugé inquiétant et préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nouveau variant Omicron a été detecté, selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), le 22 novembre après l’analyse d’échantillons collectés entre le 12 et le 20 novembre dans la province du Gauteng, la plus peuplée de l’Afrique du Sud.
Selon des scientifiques sud-africains, cette nouvelle souche présente un nombre « extrêmement élevé » avec pas moins d’une trentaine de mutations, soit quinze fois plus que le Delta (il en comptait 2). Le variant Omicron a non seulement une capacité de transmission accrue, mais aussi « résistance possible » aux vaccins actuels. Mais il convient de noter que les études sur la dangerosité du variant sont toujours en cours.