Enfin une lueur d’espoir pour la diaspora Algérienne qui souffre depuis le début de la crise sanitaire d’une véritable déchirure avec la mère patrie. Fermeture des frontières, confinement obligatoire, rareté des vols et prix exorbitants des billets, sont toutes des blessures que les ressortissants Algériens ont vécu pendant ces 17 derniers mois.
Avec la dernière annonce de la présidence de la république concernant l’ajout de nouveaux vols, la diaspora s’accroche à l’espoir que tout va rentrer enfin dans l’ordre. C’est le cas également du député de l’émigration Tawfik Khedim, qui a déclaré dans une intervention diffusée sur la chaine arabophone El Chourouk, qu’il « est temps de clore définitivement ce dossier dramatique ».
« Nous devons vivre avec le virus »
Toujours selon le même intervenant, la fermeture des frontières, et tout ce qu’elle a impliqué comme conséquences subies par les ressortissants Algériens à l’étranger, constitue « de réelles souffrances ». Après l’annonce de la présidence, ce député met en avant une seule revendication. « Nous demandons à que les billets soient disponibles de manière normale et non pas sous la table », a-t-il lâché.
Tawfiq Khedim, a également fait savoir que la diaspora Algérienne à l’étranger, est, dans sa grande majorité, totalement vaccinée, ce qui le pousse à être optimiste quant aux mesures sanitaires qui vont être appliquée à l’arrivée en Algérie. Selon ce député, « le virus est là, nous devons vivre avec lui ».
Le député a finalement appelé les compagnies aériennes, dont Air Algérie, à faire preuve de plus de transparence dans les opérations de commercialisation des billets. « le prix du billet est de plus de 1 000 euros pour un aller simple », déplore le député, qui appelle les autorités à trouver vite une solution à ce problème qui est hautement dissuasif pour les membres de notre diaspora.