Le ministère de l’Education nationale réunira, ce lundi, quatre syndicats sans la participation de “l’intersyndicale” qui a opté pour le boycott de cette rencontre consacrée au débat du dossier des œuvres sociales.
Il est utile de rappeler que le collectif des syndicats autonomes a accordé à la tutelle un ultimatum, afin de prendre en charge leurs revendications à travers des réponses écrites, qui expirera le 15 de ce mois.
Par ailleurs, les partenaires sociaux ont décidé de ne pas prendre part à la réunion qu’a convoquée ce lundi la ministre de l’Education, Nouria Benghabrit, soutenant que le point portant sur les œuvres sociales n’a rien d’urgent, eux qui ont proposé jadis d’organiser un “référendum national” auquel participeront tous les syndicats.
En outre, ils devront bouder également la rencontre de mercredi où il sera question d’examiner les dysfonctionnements du statut particulier des professionnels du secteur.
A ce propos, Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) a indiqué à Echorouk que la tutelle a convoqué les syndicats de l’intersyndicale pour prendre part à des réunions successives consacrées à débattre du dossier des œuvres sociales dont la ministre a tranché ,à elle seule, sans impliquer les partenaires sociaux.
Le président de Satef a fait savoir que le deuxième dossier étant celui du “statut particulier des professionnels du secteur” – est actuellement en étude- après avoir été transféré à la commission intersectorielle regroupant le ministère de l’Education, les Finances, l’Enseignement supérieur et la Direction générale de la Fonction publique qui sont appelés à revoir ses lacunes.
Pour lui, la tutelle joue la montre car sa démarche visant à associer les syndicats signifie que les dossiers en question seraient déjà tranchés ou en étude, qualifiant ainsi ces réunions de conjoncturelles.