La Direction du commerce d’Alger a récemment intensifié ses efforts pour surveiller et réguler les prix du café, suite à une campagne de sensibilisation visant les commerçants et les importateurs. Le directeur, Abdelwahab Harkas, a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre du plafonnement des prix du café, instauré pour protéger les consommateurs des hausses sur le marché international.
À partir du 1er octobre dernier, les prix de vente des types de café « Arabica » et « Robusta » ne doivent pas dépasser respectivement 1250 DZD et 1000 DZD le kilogramme.
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Ces mesures incluent également une régulation des marges bénéficiaires des importateurs et des distributeurs.
Sanctions imminentes pour les spéculateurs
Harkas avertit les commerçants : tout manquement au respect des prix fixés entraînera des amendes sévères et des poursuites judiciaires pour spéculation illégale.
Harkas a ajouté que des inspections récentes ont permis de démasquer des vendeurs gonflant les prix des viandes importées, entraînant des mesures répressives, notamment la suspension de leur approvisionnement.
Cette régulation s’étend également à d’autres produits tels que les légumineuses et la viande.
Les autorités appellent les consommateurs à signaler les pratiques frauduleuses et les commerçants sont encouragés à respecter les prix fixés pour éviter des sanctions.
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En parallèle, les autorités ont pris des mesures pour garantir un approvisionnement stable en café, notamment en compensant financièrement les importateurs pour atténuer l’impact des fluctuations des prix internationaux.
Un décret exécutif publié en août fixe ainsi un cadre légal strict pour les prix et marges de profit afin de maintenir la stabilité du marché.