Nouvelle réunion d’urgence de l’OCI à Istanbul à propos de la crise d’El-Qods

Nouvelle réunion d’urgence de l’OCI à Istanbul à propos de la crise d’El-Qods

RIYAD – L’Organisation de la coopération islamique  (OCI) se réunira d’urgence mardi à Istanbul, en Turquie, afin de discuter  des violences israélo-palestiniennes à El-Qods, a annoncé la presse dimanche.

 Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OCI  discuteront des moyens à leur disposition pour continuer à soutenir les  musulmans d’El-Qods, afin de les aider à préserver leur identité et à  protéger les lieux saints musulmans, face aux restrictions récemment mises en place par Israël sur l’entrée des musulmans dans la mosquée Al-Aqsa, a  rapporté l’Agence de presse saoudienne officielle (SPA).

 La rencontre visera également à permettre au monde musulman d’envoyer  un « message unifié » à la communauté internationale, afin d’exiger qu’Israël  respecte les résolutions de l’ONU, la Convention de Genève et toutes les  résolutions liées à la question palestinienne et à la mosquée Al-Aqsa, qui  fait partie intégrante des territoires palestiniens occupés par Israël  depuis 1967, a ajouté l’agence de presse.

L’OCI a déjà organisé une réunion d’urgence des représentants  permanents de ses membres lundi dernier, afin de discuter des récentes  violences israélo-palestiniennes.

Le 20 juillet, l’OCI a également tenu une conférence internationale à  Bakou, en Azerbaïdjan, pour aborder la situation à El-Qods avec le Comité  de l’ONU pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.

De violents affrontements ont éclaté le 14 juillet entre les  Palestiniens et les forces de sécurité israéliennes, après qu’Israël a  imposé des mesures de sécurité à l’entrée de la mosquée Al-Aqsa, suite à  une fusillade mortelle.

Ces mesures de sécurité, qui comprennent notamment l’installation de  détecteurs de métaux et de caméras à l’entrée du complexe, ont été perçues  comme une tentative d’Israël de renforcer son contrôle sur le lieu saint,  qui est géré par les autorités religieuses jordaniennes.

Sous la pression de la communauté internationale, Israël a renoncé aux  mesures de sécurité aux entrées du complexe, mais continue d’interdire aux  musulmans palestiniens de moins de 50 ans d’accéder à la mosquée Al-Aqsa  pour y prier.