Le lait est bien plus qu’une simple boisson en Algérie; il représente un pilier fondamental de l’alimentation quotidienne pour des millions de familles à travers le pays.
Cependant, la demande croissante pour ce produit de première nécessité a mis en lumière les défis liés à sa production locale et à sa disponibilité.
Face à ces enjeux, le gouvernement algérien redouble d’efforts pour renforcer la production nationale, réduire la dépendance aux importations, et assurer un approvisionnement stable en lait pour l’ensemble de la population.
Le ministre des Finances, Laaziz Fayed, a annoncé jeudi le lancement d’une nouvelle usine de production de lait dans la wilaya d’Alger.
Cette usine aura une capacité de production impressionnante, atteignant un million de litres de lait par jour.
Cela nécessite l’utilisation de 103 tonnes de lait quotidiennement, soit 37 595 tonnes par an.
Quelle est la stratégie pour augmenter la production de lait ?
Lors de la cérémonie de création d’une cellule de veille et d’alerte précoce à Alger, le ministre a mis en lumière l’ambition du gouvernement d’augmenter la production nationale de lait frais à 3,4 milliards de litres par an.
Cette démarche s’inscrit dans un effort plus large visant à réduire la dépendance du pays à l’importation de poudre de lait.
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a prévu plusieurs mesures, dont des subventions aux acteurs du secteur laitier et la promotion de l’élevage des vaches laitières.
En outre, un budget de 86,723 milliards de dinars a été alloué à l’Office National Interprofessionnel du Lait pour compenser les écarts de prix de la poudre de lait, avec un volume total estimé à environ 197 000 tonnes.
Parallèlement, une opération de distribution de lait en poudre instantané a été lancée dans les wilayas du Sud, avec une quantité mensuelle de 46 tonnes, soit un total annuel de 552 tonnes, pour un coût de 301 millions de dinars algériens. Le ministre a également annoncé l’allocation de 16 milliards de dinars pour soutenir la production, la collecte et l’intégration du lait frais pour l’année 2024.