“Pour la rentrée 2009-2010, nous avons instauré les classes préparatoires intégrées en architecture pour 180 étudiants”, a déclaré, hier, Mohamed-Salah Zerouala, lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la rentrée universitaire à l’École nationale supérieure d’architecture Ensa, ex-Epau.
Selon le directeur de l’école, ces classes préparatoires intégrées (CPI) ont été instaurées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le but d’arriver à des formations de qualité.
“Notre but est de former des architectes capables de faire de la recherche, d’émanciper les esprits, les motiver et les mettre en compétition continuelle”, a ajouté Mohamed-Salah Zerouala.
Il faut savoir que cette année, les inscriptions universitaires ont démontré que beaucoup de bacheliers ont opté pour la filière architecture, comparativement aux années précédentes.
“Pour les premiers choix, nous avons observé une hausse importante estimée à 58% par rapport à 2008, qui était de l’ordre de 23%”, a-t-il dit.
En effet, ces classes préparatoires consistent en la formation de 180 étudiants sur une durée de deux ans d’enseignement intensif leur permettant d’accéder à la grande école pour un autre cursus de trois ans après un concours d’admission.
Par contre, dans le cas où les inscrits venaient à échouer, ils auraient quand même droit à une autre alternative.
“En fait, les étudiants qui échoueront seront réorientés vers les instituts d’architecture pour poursuivre la formation en vue de l’obtention du diplôme d’architecte”, a poursuivi, pour sa part, M. Abderrahmane Ikhlef, chargé des CPI à l’Ensa.
“Nous offrons des moyens matériels et pédagogiques conséquents comme les ateliers”, a encore souligné le chargé des CPI.
Sur ces 180 inscrits aux classes préparatoires intégrées, il y a eu 77% de garçons et seulement 23% de filles. Par ailleurs, 27 des étudiants résident à Alger, soit un taux de 15%, alors qu’il y a 154 étudiants hors wilaya, soit un pourcentage de 85%.
“Pour les encourager et les motiver, des résidences sont mises à leur disposition, les transports estudiantins et même une bourse”, a précisé M. Ikhlef.
Il faut savoir que la mise en oeuvre des classes préparatoires intégrées vise à former des cadres de haut niveau dans cette spécialité et assurer le développement technologique dans les différentes spécialités d’architecture, d’urbanisme, de restauration et de conservation.
“Nous recevrons de l’aide de la part de l’ambassade de France qui travaille en partenariat avec nous”, a-t-il ajouté.
Réparties en dix groupes de 18 étudiants, encadrées par les meilleurs professeurs et universitaires, ces classes préparatoires intégrées en architecture promettent une réussite pour cette première promotion.
HANA MENASRIA
