Depuis plusieurs jours, plusieurs informations ont fait état de l’installation de l’ancien secrétaire général du FLN Amar Saâdani au Maroc. Cette information semble confirmée selon plusieurs sources concordantes.
Qu’il s’agit de peur d’être rattrapé par la justice algérienne, qui s’est intéressé à son cas depuis 2018, ou encore d’une demande d’extradition, l’ancien SG du FLN a choisi de s’installer au Maroc, selon ce qu’a rapporté ce samedi le quotidien Le Soir d’Algérie citant plusieurs sources crédibles.
Au début, Saâdani s’était installé en France, plus exactement Neuilly-sur-Seine à Paris, où il possédait un appartement. En 2018, il avait fait objet de deux convocations émanant du tribunal de Chéraga à Alger. Il s’agit d’affaires de détournement de foncier. Bien entendu, l’intéressé ne s’était pas présenté.
Après la France, l’ancien SG du FLN et ancien président de l’Assemblée populaire nationale FLN s’est déplacé vers le Portugal, où il possédait également un autre appartement de luxe, selon encore le même journal.
En France ou au Portugal, Amar Saâdani semble avoir peur d’une extradition imminente vers l’Algérie, notamment après les informations portant sur une semblable procédure à l’encontre de l’ancien P/DG de la Sonatrach en l’occurrence Abdelmoumen Ould Kaddour ainsi que sa supposée arrestation à l’aéroport de Dubaï. Chose, il faut le dire, qui n’a pas été confirmée à ce jour.
La question du Sahara Occidental
C’est ainsi qu’Amar Saâdani a décidé de se réfugier au Maroc suite à des propositions qu’il avait reçues de personnes proches des autorités marocaines et « auxquelles il a toujours rendu d’énormes services », cite encore la même source.
Parmi les affaires dont cet ancien responsable s’était montré en faveur du Marco, on trouve la question du Sahara Occidental. L’on se souvient encore de ses déclarations en 2019 où il avait dit clairement que « Je considère, d’un point de vue historique, que le Sahara est marocain et rien d’autre ».
Pour lui, ce territoire « a été enlevé au Maroc au congrès de Berlin, je pense que l’Algére a versé pendant cinquante ans des sommes faramineuses à ce qui est appelé le Polisario, et cette organisation n’a rien fait et n’est pas parvenue à sortir de l’impasse ».