Ce n’est plus un secret pour personne ; l’ancien président de l’Assemblée populaire nationale (APN) et ancien secrétaire général du parti du FLN Amar Saâdani s’est réfugié au Maroc. De nouvelles révélations viennent d’être faites sur sa nouvelle vie qu’il mène au royaume chérifien.
Selon des informations rapportées ce mardi par le magazine « Jeune Afrique », Amar Saâdani vit actuellement « sous haute protection des services de sécurité marocains ». Il préfère se mettre à l’écart des projecteurs refusant tout contact avec les médias, révèle la même source.
« Depuis son arrivée dans le pays, il fuit les médias et refuse de s’exprimer publiquement sur sa situation personnelle et encore moins sur l’actualité politique en Algérie », indique-t-on encore.
Selon des sources marocaines citées par le même média, l’ancien président de l’APN entre 2004 et 2007 « ne souhaite pas être médiatisé » de peur d’attirer l’attention sur lui. Il ne souhaite pas « envoyer des signaux qui pourraient être perçus comme une provocation par les Algériens ».
Retour sur « la fuite » de Amar Saâdani au Maroc
Vers le début de l’année en cours, plusieurs informations ont fait état de l’installation de l’ancien secrétaire général du FLN Amar Saâdani au Maroc. Des sources médiatiques affirmaient alors que cette nouvelle destination avait été choisie de « peur d’être rattrapé par la justice ou de faire l’objet d’une demande d’extradition ».
En effet, avant de prendre refuge au pays voisin, Saâdani s’était installé en France, plus exactement Neuilly-sur-Seine à Paris, où il possédait un appartement. Ensuite, il s’est déplacé vers le Portugal, où il possédait également « un autre appartement de luxe ».
Rappelant qu’en 2018, il avait fait objet de deux convocations émanant du tribunal de Chéraga à Alger. Il s’agit d’affaires de détournement de foncier. Bien entendu, l’intéressé ne s’était pas présenté.
C’est ainsi qu’Amar Saâdani, rapportait alors le quotidien Le Soir d’Algérie, a décidé de se réfugier au Maroc suite à des propositions qu’il avait reçues de personnes proches des autorités marocaines et « auxquelles il a toujours rendu d’énormes services.