Entre le 14 et le 20 juillet, la Protection civile a rapporté un total de 37 noyades à travers le pays. Le lieutenant Youcef Abdat, porte-parole de la Direction générale de la Protection civile (DGPC), a révélé qu’une grande majorité de ces tragédies, environ 30 pour être exact, ont eu lieu le long de nos côtes. Ces incidents ont principalement concerné des plages non autorisées à la baignade, des zones signalées comme dangereuses par des drapeaux rouges ou jaunes, et des espaces non surveillés. L’alarme ne s’arrête pas là : d’autres noyades ont été enregistrées dans des endroits tels que barrages, réservoirs d’irrigation et oueds.
De plus, le lieutenant Abdat a tenu à souligner l’effort colossal déployé par les services de la Protection civile depuis la mise en place du dispositif de surveillance des plages le 17 juin dernier. Pas moins de 21.934 interventions ont été nécessaires, que ce soit pour des opérations de sauvetage, des premiers secours ou des évacuations vers les hôpitaux.
Bilan de ces dernières 24 heures
Selon le dernier communiqué de la Protection civile algérienne diffusé sur leur page Facebook, les 24 dernières heures ont été particulièrement tragiques. Seize vies ont été tragiquement perdues à cause de noyades. Sur ce nombre, onze se sont noyées sur des plages où la baignade était formellement interdite. Trois autres ont été victimes de la mer déchaînée dans des zones signalées par un drapeau rouge. En outre, deux individus ont succombé dans d’autres étendues d’eau.
L’ampleur de la tragédie se fait davantage sentir quand on regarde les détails régionaux du communiqué : trois noyés à Mostaganem, trois à Oran, deux à Alger, et un dans chacune des wilayas suivantes : Tipaza, Annaba, Aïn Temouchent, et Jijel. De ces victimes, dix se sont noyées sur des plages interdites à la baignade et deux dans des zones où flottait un drapeau rouge.
Actuellement, les efforts de recherche sont donc concentrés sur la localisation de plusieurs personnes disparues : deux à Oran, une à Alger, et une autre à Skikda. La Protection civile continue de travailler sans relâche, consciente de la gravité de la situation.