Des heurts opposent à l’heure où nous mettons en ligne des centaines de jeunes aux forces de l’ordre qui tentent de les contenir en utilisant des bombes lacrymogènes.
En effet, c’est après le Ftour que ces incidents ont débuté lorsque les policiers sont venus déloger les marchands ambulants qui avaient installé leurs étalages le long de la rue Ibn Khaldoun (ex Gambetta) jusqu’au marché El Hatab.
Les jeunes vendeurs se sont révoltés en s’en prenant aux édifices publics et privés ainsi qu’au mobilier urbain. Le commissariat du 9ème arrondissent a été attaqué alors que l’agence du CPA, l’hôtel d’Orient qui vient de rouvrir après plusieurs années de fermeture, des kiosques situés sur le Cours de la Révolution et des magasins ont été la cible des émeutiers.
D’autres jeunes, issus du quartier Place d’armes, situé derrière le Cours de la Révolution, se sont mêlés aux émeutiers pour saccager des voitures, piller des magasins en particulier ceux autour du Théâtre, brûler des pneus…
Le fameux Cours de la Révolution est dans le noir total à cause des lampadaires qui ont été détruits. Cet endroit situé au centre de Annaba, 
et qui en est le coeur battant, a été déserté par les milliers de citoyens qui y viennent pour se promener, prendre des glaces, faire des achats…
Ces mêmes individus ont tenté même de brûler les célèbres arbres centenaires qui ceinturent le Cours de la Révolution à l’aide de bidons d’essence.
De véritables scènes de désolation et de destruction, des gens qui courent dans tous les sens, les magasins qui ferment les uns après les autres, une nuit sous très haute tension.
La police anti émeutes s’est déployée en force, procédant à des dizaines d’arrestations.
