Objets perdus trouvés : Les puces et les pièces d’identité en tête

Objets perdus trouvés : Les puces et les pièces d’identité en tête

Dans la vie on peut perdre de la petite bricole jusqu’à des sommes faramineuses ou des papiers d’identité. L’air pressé, une amnésie passagère, le stress, il est des jours comme ça où l’on peut oublier jusqu’à son adresse personnelle ou son numéro de téléphone.

Que se passe-t-il lorsqu’on perd ses papiers d’identité, des clés ou autres ? On commence à chercher dans tous les endroits. On met à contribution les membres de la famille, on donne des coups de fil par-ci, par-là. Puis on se résigne à aller au commissariat pour faire une déclaration de perte.

En effet, dans chaque sûreté urbaine ou sûreté de daïra, il existe un service des objets perdus-trouvés.

Au niveau de la sûreté de daïra de Sidi M’hamed, il est enregistré quotidiennement des objets perdus ramenés par des citoyens.

Durant le premier trimestre de l’année en cours, les puces perdues tiennent la vedette. Il a été enregistré une cinquantaine chaque mois des différents opérateurs de téléphonie mobile. Lorsque la personne se présente et dépose l’objet trouvé, elle doit laisser sa filiation en cas où le propriétaire ne se présente pas.

Dernièrement, c’est une gourmette en métal jaune qui a été trouvée par un citoyen et qui l’a déposée au niveau du commissariat de Sidi M’hamed. Selon un responsable, cet objet trouvé doit rester une année et un jour au niveau du service. Si le propriétaire ne se manifeste pas, elle revient de droit à celui qui l’a trouvée. Mais cette réglementation ne s’applique pas aux sommes d’argent trouvées.

Lorsque les délais prévus arrivent à échéance et que la personne qui l’a trouvée ne se présente pas, la somme est versée au Trésor public. « L’année passée, 80.000 dinars ont été versés au Trésor public car ni la personne qui a perdu la somme ni la personne qui l’a déposée ne se sont présentées », dira un des responsables de ce service. Lorsqu’un portable est déposé au commissariat, on ouvre le répertoire pour trouver le propriétaire. S’agissant de carnet de famille, cette pièce est envoyée à l’APC d’origine.

Idem pour la carte d’identité nationale qui est envoyée à la daïra d’origine relevant du secteur du concerné. Dans le service des objets perdus-trouvés, cette tâche est périodique avec bordereau d’envoi. Les personnes concernées sont convoquées pour récupérer leurs papiers avec récépissé.

A propos de passeport, c’est une dizaine qui ont été égarés, cette année, et ont fait l’objet d’une déclaration de perte. Par chance, deux passeports, l’un appartenant à un étranger de nationalité nigériennen l’autre appartenant à un natif de Bach Djerah, ont pu être récupérés par leurs propriétaires.

Rabéa F.