Durant le troisième jour du procès pour corruption, ayant ébranlé la Sonatrach, de graves faits concernant la société canadienne « SNC Lavalin », qui a eu la main mise sur le marché de l’électricité en Algérie pendant 20 ans, tout en bénéficiant de privilèges, en l’occurrence des crédits bancaires et non-paiement de certaines charges.
Le magistrat a poursuivi l’interrogatoire de l’ancien ministre de l’Energie Bouterfa Noureddine, qui est poursuivi en sa qualité de PDG de la société « AEC », ayant aussi occupé ce même poste à la Sonelgaz de 2003 à 2016. Et ce dernier a nié les accusations portées contre lui et a déclaré que Chakib Khalil, en tant que ministre de l’Énergie, avait gelé le projet de « production indépendante d’électricité » et proposé un nouveau projet, qui ouvrait le marché, pour que Sonelgaz devienne une coentreprise.
Pour être un établissement de station, il doit disposer d’une licence d’exploitation. Et le ministre Chakib Khelil est responsable des accords d’achèvement des stations, et c’est lui qui a « imprimé » Sonatrach et Sonelgaz pour y participer.
Chakib Khelil pointé du doigt par l’ancien ministre de l’Energie Bouterfa
Il a également ajouté que Chakib Khelil avait décidé de donner le gaz gratuitement à la société étrangère canadienne « SNC-Lavalin ». Et après avoir été confronté au juge au sujet des déclarations d’un des témoins, « M.J. », qui a dit que l’achat de toute l’énergie électrique produite causait une grande perte à Sonelgaz, ce à quoi Bouterfa a répondu : « Faux, Votre Honneur », avant que la décision ne soit prise, il y a eu une étude sur l’investissement qui permet de prendre le moins cher. Et elle était celle qui avait la meilleure offre, et pour une indemnité estimée à 125 millions de dollars. Cela a été accordé à la société canadienne, à la demande du ministre Chakib Khalil. Bouterfa a répondu qu’il y avait un expert qui avait fixé l’indemnisation à 110 millions de dollars.
Concernant l’arrêt de la centrale de Larbaa, Boutarfa a précisé qu’il était prévu dès le départ de produire 1.500 heures par an. C’est-à-dire qu’il a fonctionné environ 2 200 heures par an et ne s’est pas arrêté.
Alors qu’elle consomme 2,5 trm kWh et la station du Larbaa consomme 1,5 trm kWh. Par conséquent, son exploitation entraînera une perte pour l’État algérien. Et la loi dit qu’il est obligatoire pour le conducteur du système électrique d’exploiter des postes qui ne consomment pas beaucoup.