D.B.
Selon nos sources, les terres agricoles récupérées, ont été retirées aux agriculteurs qui ne les exploitent pas. «L’agriculteur dispose d’une durée de 5 ans pour exploiter sa terre. Dépassée ce délai, l’État reprend les terres qui sont restées en jachère, et qui font objet de manquement au cahier des charges et la législation en vigueur », assure notre interlocuteur qui signale, au passage, que les terres louées depuis 2010 deviennent propriété des locataires. Il s’agit notamment, des agriculteurs qui ont conservé leurs terres, et remplissent tous les critères. Ces derniers peuvent se rapprocher de l’Office national du foncier agricole, afin de régulariser leurs situations.
D’autre part et en perspective du lancement de plusieurs projets de logements; toutes formules confondues, et en application des directives du wali d’Oran, une nouvelle opération de récupération des terres agricoles non exploitées situées à l’intérieur du tissu urbain sera lancée, incessamment, apprend-on de sources proches de la wilaya d’Oran. La décision a été prise par le wali d’Oran, pour combler le déficit en matière de foncier à l’intérieur des agglomérations urbaines. Nos sources indiquent que la commission de wilaya, mise en place, il y a plus 5 ans, a été réactivée pour permettre de récupérer toutes les assiettes non exploitées par des agriculteurs, en application du décret exécutif 03-313, pour injecter des programmes d’utilité publique.
Une 1re opération, lancée en 2011, avait permis la récupération d’une superficie de 166,5 ha de terres agricoles, situées à l’intérieur du tissu urbain, pour la projection d’équipements d’utilité publique. Les 166 ha récupérés sont répartis, entre les communes d’Es-Senia, Bir El Djir et El Kerma. Concernant les projets inscrits sur ces assiettes, il y a lieu de citer la réalisation d’un Centre de formation professionnelle de 200 places pédagogiques et un internat de 60 lits, à Aïn El-Beida, dans la commune d’Es-Senia et la réalisation d’un espace de loisirs et de détente sur une superficie de 78 ha, sur les terrains récupérés près de Dhaya Morsli.