Depuis plusieurs semaines, des spécialistes n’ont eu de cesse de mettre en garde les citoyens sur l’arrivée imminente de la 4e vague du Covid-19. Avec l’apparition de la nouvelle souche Omicron, connu pour sa forte contagiosité dont le nombre des cas est en augmentation constante, le pays pourrait se trouver pris dans une nouvelle crise sanitaire à gérer.
Invité de Radio Sétif, le Dr Lyes Akhamouk, membre du comité scientifique chargé de suivi et de surveillance de la pandémie du coronavirus, a souligné que cette hausse dans le nombre de cas était prévisible mettant en garde contre une augmentation alarmante des cas de contamination à Omicron dans les jours à venir.
Des chiffres « supérieurs » à ceux atteints lors de la 3e vague.
Selon le spécialiste, le pic ne sera pas atteint avant la fin de ce mois indiquant, dans la foulée, que les chiffres continueront d’augmenter. »Nous allons enregistrer des chiffres qui seront nettement supérieurs à ceux atteints lors de la troisième vague « Delta », averit Dr Akhamouk.
La propagation fulgurante d’Omicron dans le pays a donné lieu à une nouvelle saturation des services de santé et le nombre de patients dans les hôpitaux ne cesse d’augmenter Ils sont actuellement 5000 patients qui sont pris en charge dans les hôpitaux, selon le spécialiste.
Ce dernier, souligne, par la même, que le chiffre enregistré concerne uniquement les patients testés positifs par PCR. « Le chiffre demeure, tout de même, supérieur à celui communiqué. Nous espérons donc atteindre le pic le plutôt possible « , ajoute-il.
Dr Akhamouk, qui, rappelant que ce nouveau variant touche aussi bien les enfants que les adultes, insiste sur la vaccination et appelle à la prise de la 3e vague. Cette dernière, protège, selon le spécialiste, contre d’éventuelles complications après 42 heures de sa prise.
L’intervenant a précisé, dans le même contexte, que toute personne souffrant des symptômes respiratoires, même légères, doit impérativement rester chez elle pour protéger les autres contre une inévitable contamination. « Ce n’est pas un rhume ou une grippe, mais bel et bien le Covid qui se propage d’une manière fulgurante », avertit-il.