La situation sanitaire en Algérie ne laisse plus personne de marbre. Après les spécialistes, les médecins, et même les personnalités politiques, voici que le gouvernement s’en mêle enfin, et lance un appel aux citoyens concernant la pandémie de la Covid-19 et les moyens de la contrr.
C’est le premier ministère, département de Aymen Benabderrahmane qui, dans un communiqué rendu public aujourd’hui, 05 janvier 2022, a fait savoir qu’il a été décidé de reconduire le dispositif actuel de protection et de prévention pour une durée de dix (10) jours, à compter du mercredi 5 janvier 2022.
Profitant de cette occasion, le gouvernement a fait part de ses craintes quant à un probable débordement de la situation sanitaire en Algérie, comme cela a été le cas lors de l’été dernier. « Si la situation est encore maitrisée, il n’en demeure pas moins que tout relâchement de la vigilance et le non-respect des gestes barrières et des différents protocoles sanitaires vont accroître le risque de cette quatrième vague », met en garde le communiqué du ministère.
Le message du gouvernement aux algériens
Dans le même communiqué, le premier ministère souligne le risque accru que représente le variant Omicron, déjà détecté en Algérie. « Amplification du rythme de propagation », « fortes incidences sur les capacités de résilience d’hôpitaux » et « menace d’accroitre le risque sanitaire », le gouvernement expose les risques que court le pays.
Le communiqué indique toutefois que les plus touchés par cette flambée qui se profile à l’horizon sont « les personnes les plus vulnérables, particulièrement les personnes non encore vaccinées ». Une nouvelle vague « risque de nous exposer aux difficiles situations que nous avons vécues lors de la troisième vague de cette épidémie », ajoute le texte du communiqué officiel.
C’est pour toutes ces raisons que « le Gouvernement réitère ses appels aux citoyens pour soutenir l’effort national de lutte contre cette épidémie mondiale par la poursuite du respect des gestes barrières », lit-on encore.
Le premier ministère insiste cependant sur l’importance de « la vaccination qui reste le meilleur moyen de prévention pour prémunir nos concitoyens de la gravité des effets de cette pandémie ».