Sur la base des données épidémiologiques actuelles, la quatrième vague de l’épidémie du Coronavirus en Algérie se montre effectivement clémente. Des perspectives de spécialistes, à court terme, commencent déjà à donner des lueurs d’espoir et d’optimisme.
C’est dans ce sens que le Pr Kamel Djenouhat, en sa qualité de spécialiste en immunologie et président de la Société algérienne d’immunologie, livre des pronostics pour le moins optimistes quant à l’avenir de l’épidémie en Algérie et dans le monde.
Dans une déclaration faite à la chaîne Echorouk News, le spécialiste prévoit un retour à la normale dès le mois de mars prochain, et ce, après l’immunité collective qui devra être atteinte après le passage du variant Omicron.
Selon lui, « toutes les données disponibles actuellement indiquent qu’une immunité collective acquise naturellement est imminente en Algérie et ailleurs dans le monde ». À cet effet, il prévoit également une sortie prochaine des vagues épidémiques et un retour imminent à la vie normale.
« Le coronavirus ne disparaîtra pas définitivement »
Cependant, le président de la Société algérienne d’immunologie estime que « le coronavirus ne disparaîtra pas définitivement et sera un virus saisonnier avec lequel nous devons apprendre à coexister comme le cas de la grippe saisonnière ».
Malgré les pronostics positifs et optimistes pour l’après 4e vague d’Omicron, le Pr explique que « cela ne veut pas dire que ce variant est totalement inoffensif ». Ainsi, il rappelle que la vigilance est de mise malgré qu’Omicron s’est avéré moins dangereux que les autres mutations.
En outre, l’intervenant estime que « le variant Omicron réalisera ce que nous n’avons pas pu atteindre par la vaccination », et ce, à travers « l’immunité collective » qui sera atteinte suite à la forte propagation de ce variant.
Le point sur la propagation du variant Omicron
Pour rappel, l’Institut Pasteur d’Algérie a annoncé hier dimanche que les nouvelles contaminations au variant Omicron ont représenté, au 28 janvier, 93% des variants circulant en Algérie, contre 7% pour le variant Delta.
Dans les détails, l’IPA précise qu’au sein des cas détectés du variant Omicron, « 57% représentent le sous-variant BA.2, contre 43% du sous-variant BA.1, qui circulait jusqu’à cette date ».
Cependant, l’Institut rappelle sur l’importance d’adhérer massivement à la vaccination contre la Covid-19 et de respecter strictement les règles sanitaires de prévention, à savoir le port du masque de protection, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains pour faire face à l’augmentation des cas.