Cela fait deux plus de deux ans que le monde trimballe, comme un mauvais rhume, la pandémie du covid-19. Des drames humanitaires, mais aussi économiques et sociologiques continuent d’impacter les franges les plus fragiles de la société.
Avec l’arrivée du variant Omicron, l’espoir renait chez certains que cela annoncerait la fin de la pandémie. Un espoir que certaines études confortent, vu que cette nouvelle souche du coronavirus lutte efficacement contre la précédente, la Delta, qui est perçue comme la plus dangereuse.
Meme le directeur de l’OMS Europe Hans Kluge a affirmé dans une déclaration à Agence France-Presse qu’«il est plausible que la région se rapproche d’une fin de la pandémie (…) Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale».
C’est dans ce contexte que Edros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lors de sa dernière sortie hier lundi 24 janvier, a indiqué qu' »il est dangereux de supposer que le variant Omicron sera le dernier et que nous sommes dans la phase finale ».
« On oscille entre panique et négligence »
Le même responsable ajoute que contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, « à l’échelle mondiale, les conditions sont idéales pour l’émergence de nouvelles souches ». Il est à rappeler que malgré l’optimisme qu’il a suscité, vu sa faible létalité, le variant Omicron a causé plus de 350 millions de contaminations à travers le monde.
Selon le Directeur Général de l’OMS, « nous ne pouvons pas la laisser s’éterniser, oscillant entre panique et négligence ». En Algérie, la ruée sur la vaccination ne se fait que lors des pic des vague épidémiologiques, avant que la réticence ne s’installe de nouveau, en attendant une nouvelle vague.
Pour conclure, le responsable onusien a confié que « nous pouvons mettre fin à la phase aiguë de la pandémie cette année – nous pouvons mettre fin au Covid-19 en tant qu’urgence sanitaire mondiale ».