À l’occasion de la 109ᵉ session de la Conférence internationale du Travail, qui se déroule par visioconférence à Genève, en suisse, le collège électoral gouvernemental de l’OIT (Organisation Internationale de Travail), a voté pour l’Algérie, qui va devenir ainsi membre élu du groupe des gouvernements au Conseil d’administration de cette agence spécialisée de l’ONU.
En effet, et selon un communiqué ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, l’Algérie a été élue membre du groupe des gouvernements au Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT), pour une période de trois ans. Cette élection a eu lieu dans le cadre de la 109ᵉ session de la Conférence internationale du Travail, qui se déroule par visioconférence à Genève (Suisse), précise le même communiqué.
208 voix en la faveur de l’Algérie
Le communiqué du ministère ajoute également que l’Algérie a obtenu un total de 208 voix du collège électoral gouvernemental de l’Organisation internationale du travail (OIT), ce qui va permettre au pays de jouir de son statut de membre du groupe des gouvernements au Conseil d’administration de l’OIT, et ce, pendant une durée de trois ans.
Au sein du Conseil d’administration de l’OIT, l’Algérie sera représentée en tant que membre adjoint au titre du siège dit « flottant », explique le communiqué du ministère du Travail. Ce siège, ajoute le même communiqué, est « attribué à tour de rôle à l’Afrique et aux deux Amériques à chaque mandat ».
La nouvelle de l’élection de l’Algérie est, selon le ministère du Travail, « un important acquis… et une reconnaissance des États-membres du rôle actif de l’Algérie au sein de l’OIT et des efforts consentis pour promouvoir l’agenda du travail décent et la justice sociale ». « Le Conseil d’Administration de l’OIT est l’organe exécutif de l’Organisation internationale du travail », précise enfin le communiqué.
L’OIT est un organe de l’ONU. Sa mission principale consiste en la promotion des droits des travailleurs, encourager les gouvernements à créer des postes d’emplois décents et mettre au point un système de dialogue et de protection sociale dans le domaine du travail.