Le secrétaire général de l’ONU a rencontré le 28 septembre, à New York, le chef de la coalition nationale syrienne. Une rencontre qui intervient au lendemain du vote de la résolution 2118, la première adoptée sur la Syrie depuis le début du conflit en mars 2011. Ban Ki-moon a encouragé Ahmed Jarba à participer à la prochaine conférence de paix sur la Syrie. La conférence Genève 2, qui aura lieu au mois de novembre.
C’est la première fois que la Coalition nationale syrienne est reçue par Ban Ki-moon. Cela vaut en soi une forme de reconnaissance à un moment où l’opposition syrienne apparaît plus divisée que jamais.
Le secrétaire général de l’ONU a demandé au chef de l’opposition Ahmed Jarba de prendre contact avec les autres groupes d’opposition pour présenter une délégation unie à Genève 2. Cette conférence de paix doit réunir le régime et l’opposition à la mi-novembre. C’est en tous cas, la date évoquée par Ban Ki-moon avec les Russes et les Américains à New York.
Problème : la CNS, basée à Istanbul en Turquie, paraît de plus en plus isolée. Une douzaine de groupes rebelles qui combattent en Syrie ont annoncé ne plus la reconnaître. Ahmad Jarba a dit vendredi à New York qu’il allait se rendre immédiatement en Syrie pour les rencontrer.
Cette entrevue avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lui donne au moins un peu de légitimité internationale à faire valoir.