L’Algérie a pris la décision de réduire sa production de pétrole de 20 000 barils par jour au cours du mois d’août, ramenant ainsi sa production quotidienne à 940 000 barils.
Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a annoncé vendredi lors de sa participation à la 49e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’OPEP et non-OPEP que l’Algérie réaffirmait son engagement envers une réduction volontaire supplémentaire de 20 000 barils par jour de sa production, portant celle-ci à 940 000 barils par jour en août 2023.
Le ministère de l’Énergie a déclaré dans un communiqué vendredi que le ministre Arkab a souligné que cette réduction s’ajoutait à celles annoncées par l’Arabie saoudite et la Russie pour la même période afin de stabiliser le marché pétrolier.
Quand aura lieu la prochaine réunion ?
La JMMC a également décidé de tenir sa prochaine réunion le 4 octobre prochain pour examiner la conformité des pays de l’OPEP+ aux engagements de réduction de production et évaluer la situation du marché pétrolier international.
Le communiqué du ministère a précisé qu’Arkab, accompagné des ministres responsables du pétrole au sein de la JMMC, a discuté des développements récents observés sur le marché pétrolier international ainsi que des perspectives à court terme.
De cette réunion, le ministre a affirmé : « Sur la base des données mensuelles qui nous ont été fournies, nous avons constaté avec satisfaction que les pays membres de l’OPEP+ ont pleinement respecté le niveau de production requis. De même, les pays qui ont annoncé des réductions volontaires supplémentaires de production en avril dernier ont pleinement respecté leurs engagements. Les décisions que nous avons prises collectivement et individuellement au sein de l’OPEP+ ont permis d’inverser la tendance baissière, de réduire les fluctuations et de rétablir la stabilité sur le marché pétrolier mondial. Cependant, nous restons prudents et très vigilants quant à son évolution à court terme. »
Le ministre a ajouté en confirmant : « Même si la demande mondiale de pétrole reste à un niveau acceptable, la croissance économique demeure incertaine dans de nombreuses régions, notamment en raison des politiques de resserrement monétaire des principales banques centrales, de l’augmentation des taux d’intérêt et de l’inflation. En ce qui concerne l’offre, le marché pétrolier est suffisamment approvisionné pour répondre aux besoins des consommateurs. »