Lors d’une opération de solidarité à la rescousse des sans abris dans la wilaya d’Oran, les services de la sûreté nationale ont pu démasquer une famille qui, a priori, n’était pas dans le besoin.
En effet, suite aux enquêtes que les services de la police ont menées, cette famille, formée de deux enfants en bas âge et de leur mère, a un destin pour le moindre particulier.
Selon l’enquête, la femme et ses deux enfants ont été contraints à quitter le domicile familial pour mendier. Plus surprenant encore, c’est le père de ses deux enfants, et son mari en l’occurrence, qui les incitait à camper sur les rues afin de solliciter l’aide des passants.
Originaire de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, cette famille a un domicile dans le cartier de « Miramar » dans la capitale de l’Ouest algérien.
Selon les dires de la mère qui a été contrainte à mendier par son mari, ce dernier a décidé de plier bagage et d’acheter un appartement à Oran.
Un appartement qu’elle habite partiellement puisqu’elle passe l’essentiel de son temps à mendier suite aux contraintes imposées par le père de ses enfants malgré les basses températures que le thermomètre enregistre.
Annaba : une docteure retrouvée morte dans la rue
Alors que la saison hivernale bat son plein, les personnes « sans domicile fixe » sont les premières victimes du froid. Sans toile et livrées à eux-mêmes, ces personnes restent les plus vulnérables de part leur quotidien particulier.
Dans la wilaya d’Annaba, une docteure en biochimie a été retrouvée morte dans la rue. Soufrant des troubles psychiatriques, cette ancienne enseignante à l’une des facultés de l’université d’Annaba n’a pas pu échapper à la dure réalité du froid.
Un froid glacial qui a eu raison de son âme. Dans un communiqué rendu public, le wali de la wilaya d’Annaba affirme que la défunte enseignante a un logement. Néanmoins, victime de ses malheurs, elle a été retrouvée sans âme dans l’une des rues d’Annaba.