Oran passera dans un très proche avenir de 12 secteurs urbains à 16, selon une déclaration faite par le wali d’Oran Abdelghani Zaâlane.
En effet, l’on saura que des tractations sont actuellement en cours entre un haut représentant du gouvernement, la daïra d’Oran et l’assemblée populaire communale. Selon nos informations, les négociations en cours portent sur les délimitations des futures circonscriptions administratives, leurs prérogatives et leurs organisations.
Les futurs secteurs urbains auront, selon nos sources, les mêmes prérogatives de gestion que le reste des 26 communes que compte la wilaya d’Oran. Ils doivent répondre à toutes les doléances et préoccupations des citoyens au même titre que les autres mairies. A signaler qu’Oran a enregistré ses dernières années une explosion démographique sans commune mesure avec les autres régions du pays. La population a doublé depuis l’année 1992.
Cette situation a évidemment généré des problèmes et des contraintes qui imposent une nouvelle vision dans la gestion de la collectivité locale. Ce nouveau découpage administratif permettra, selon le wali d’Oran, un meilleur suivi des projets initiés par les pouvoirs publics mais surtout rapprochera l’administration du citoyen.
Sur un autre registre, l’on saura que 1 million de dinars viennent d’être alloués au projet de reconversion de l’hôtel Châteauneuf en siège de l’APC d’Oran. Cette nouvelle cagnotte vient s’ajouter à 1 million de dinars déjà alloué pour ce projet. Une source très proche du dossier, nous confiera que « la wilaya d’Oran avait reçu le feu vert de Abdelmalek Sellal, Premier ministre, pour entamer les travaux de réaménagement de cet édifice et un avis d’appel d’offres national a été lancé pour le choix d’un bureau d’études.
A noter que l’ex-hôtel Châteauneuf est une carcasse en béton de 18 étages mitoyenne du Palais du Bey, un site historique et un bijou architectural, cédé, officiellement, à la commune d’Oran pour servir d’hôtel de ville devant regrouper l’ensemble des services administratifs de la commune.
Saou Boudjemâa
