Un quinquagénaire de nationalité Mauritanienne a comparu en fin de la semaine dernière devant la Cour d’appel d’Oran pour son implication dans une affaire d’escroquerie et de falsification de documents officiels.
L’accusé a créé par son activité, son propre ‘’consulat’’ falsifiant les identités sur les passeports avec visas pour encourager et faciliter la tâche aux migrants clandestins parmi les ressortissants Africains et Marocains en vue d’obtenir des documents tels que les cartes de séjour les autorisant à se promener dans les pays étrangers légalement en échange de sommes d’argent qu’ils doivent payer allant entre 30 et 40 millions de centimes en créant des sites de publicité, où le ministère public a requis quatre ans de prison ferme contre l’accusé pour le délit de faux et usage de faux sur des documents officiels, séjour illégal ainsi que d’aider et encourager les autres à l’immigration illégale.
Les faits de cette affaire remontent au mois de Septembre dernier, où les éléments de la police des frontières au niveau du port d’Oran, ont réussi à arrêter un passager à bord d’un véhicule tout terrain, âgé de 50 ans soupçonné par son comportement et ses actions où il a été soumis à un contrôle minutieux de son identité où il s’est avéré qu’il est activement recherché par Interpol, pour son implication dans plusieurs affaires criminelles, comme il a été également suspecté par son passeport, où il a été révélé qu’il était de nationalité mauritanienne et réside au Sahara occidental. Le suspect a été ensuite soumis à une enquête par la police, où il a été constaté qu’il est impliqué dans plusieurs affaires d’escroquerie qui ont causé du tort à beaucoup de jeunes parmi les ressortissants africains et marocains, où il a créé des agences de voyages pour encourager et aider les chômeurs d’entre eux à émigrer clandestinement et rechercher des possibilités d’emploi aux États-Unis, au Canada et les États du Golfe, où il a entrepris ses activités d’escroquerie à travers Hai « Nedjma », et « Gambetta ».
L’enquête a fait apparaitre que l’inculpé procédait à des opérations de falsification de documents importants, tels que, passeports, visas et autres documents en lien à l’immigration clandestine en échange du paiement de sommes d’argent importantes que devaient verser les victimes qui possédaient des devises, une fois que ce dernier publiait ses services par le bais de l’un des journaux bien connus, pour que des dizaines de victimes affluent vers son agence. Selon l’enquête menée par les services de la police judiciaire, la plupart des victimes étaient des étudiants universitaires étrangers, et une catégorie de jeunes Africains parmi ceux qui ont terminé leurs études, ainsi que les Africains qui étaient en mesure d’avoir accès au territoire algérien par le biais du Maroc et le Mali. Les investigations ont abouti à la découverte des fluides et des équipements utilisés à scanner des documents officiels. Lors de l’audience, l’accusé a complètement nié les charges retenues contre lui, en affirmant qu’il ya une autre personne qui a escroqué et volé les victimes de leur argent et qu’elle était logeait chez lui du fait qu’elle n’avait pas de papiers et qu’elle se trouve actuellement en état de fuite, et que c’est elle qui lui a proposé cette idée en raison de son expérience dans le domaine de faux et usage de faux des documents officiels
Touffik