Originaire de Béjaïa, le roboticien algérien Farid Kendoul raconte sa success story en Australie

Originaire de Béjaïa, le roboticien algérien Farid Kendoul raconte sa success story en Australie

L’Algérie regorge de talents, si de nombreux de ses enfants ont réussi leurs carrières au niveau national, d’autres optent pour l’étranger pour aller à la conquête de leur rêve. C’est le cas du chercheur et roboticien algérien Farid Kendoul.

Dans une interview accordée à la chaine TQ5, Farid Kendoul a répandu à plusieurs questions concernant son parcours, depuis Bejaia jusqu’à la création de sa société en Australie.

Qui est Farid Kendoul, le roboticien algérien qui a brillé en Australie ?

Avant d’atteindre la tête d’Emesent, entreprise leader mondial dans de l’autonomie des drones, Farid Kendoul a toujours rêvé d’être un chercheur. Et ce, même depuis son enfance à Aguemoune dans la commune de Melbou à Bejaia.

Enfant d’une famille modeste et l’ainé d’une fratrie de sept enfants, Farid Kendoul a toujours été l’élevé brillant de son école. D’ailleurs, son intelligence et l’intérêt qu’il portait aux matières scientifiques n’ont jamais été un secret pour ses enseignants.

Après avoir obtenu son Bac, il intègre l’université de Bejaia avant de décider de quitter son pays pour poursuivre ses études à l’université technologique de Compiègne où il décroche son diplôme d’ingénieur en robotique. Le parcours de Farid Kendoul ne s’arrête pas à ce pont, il s’inscrit à un concours international sur les drones. Sa fascination pour ces objets volants le pousse à obtenir son doctorat sur ces technologies en 2007.

Farid Kendoul

Le roboticien algérien Farid Kendoul à la rencontre du succès en Australie

Avant de rejoindre l’Australie, Farid Kendoul s’envole vers le Japon

Pour affiner ses recherches dans le domaine des drones, Farid Kendoul a décidé de s’installer au Japon. En effet, il reste deux ans au centre de recherche de l’université de Chiba, puis participe à un concours international, organisé par l’armée américaine, sur les drones.

Ces années d’expérience lui donnent l’opportunité d’intégrer l’organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique, CSIRO. Et, lui ouvrent les portes de la NASA, où il collabore pour la création d’un drone, qui prend son envole dans l’espace.

Quelques années plus tard, Farid Kendoul décide, en collaboration avec Stefan Hrabar, de lancer leur propre entreprise, Emesent, en 2018, qui active dans le domaine de la fourniture des capteurs de données de haute qualité. Notamment, dans les domaines de l’exploitation minière, les infrastructures…

Aujourd’hui, les deux roboticiens sont derrière plusieurs inventions. Notamment, le Hovermap. Ce dernier, est une unité intelligente et polyvalente qui permet de cartographier les environnements les plus dangereux et inaccessibles.


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