Othmane Merah, chercheur algérien, brille dans le TOP 2% mondial (Classement Stanford)

Othmane Merah, chercheur algérien, brille dans le TOP 2% mondial (Classement Stanford)

Othmane Merah, ingénieur agronome et spécialiste de la physiologie végétale, brille une nouvelle fois dans le prestigieux classement mondial établi par l’université américaine de Stanford. Ce chercheur franco-algérien, diplômé de l’université de Blida, figure pour la quatrième année consécutive parmi les 2 % des scientifiques les plus influents au monde. Une reconnaissance majeure pour cet enseignant-chercheur de l’IUT Paul Sabatier à Auch, où il partage son savoir en agronomie.

Othmane Merah, un agronome franco-algérien parmi les 2 % des scientifiques les plus influents au monde

Ses travaux en France témoignent de son impact : il a contribué au succès de la moutarde de Dijon et participé au développement d’une usine de transformation de la coriandre, valorisant cette plante aussi bien pour l’industrie cosmétique que pour l’alimentation animale. Ce projet industriel a d’ailleurs conduit à la création de l’usine Sobiotech, près d’Auch, générant de nouveaux emplois dans la région.

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Le classement Stanford-Elsevier, réputé pour son exigence, repose sur les données de la base Scopus, qui répertorie les publications scientifiques mondiales. « C’est un honneur pour moi, mais aussi une reconnaissance du rayonnement universitaire d’Auch », déclare Merah. Ce classement, qui recense les chercheurs les plus productifs dans divers domaines, inclut des lauréats de prix Nobel et demeure dominé par les sciences comme la médecine, la physique et la chimie.

De grands espoirs pour l’agro-industrie algérienne

Spécialiste de la génétique et de la physiologie des plantes en conditions de stress, Merah est l’un des rares agronomes présents dans ce classement. « Être parmi les 500 agronomes distingués dans ce palmarès des sciences exactes est une grande satisfaction », confie-t-il.

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Othmane Merah nourrit également des projets pour son pays natal. Conscient de la dépendance de l’Algérie aux importations de semences, il a imaginé le projet SemAl (Semences Algérie), visant à développer une production locale de semences maraîchères. Ambitieux, ce projet inclut la formation de techniciens pour encadrer la production et la distribution nationales de semences.

« J’ai eu la chance de rencontrer des personnalités inspirantes. Mon souhait est de partager ces connaissances pour faire rêver et participer la jeunesse algérienne », conclut Merah, déterminé à contribuer à l’agriculture algérienne avec son expertise reconnue internationalement.