Les Ouarglis ont battu le pavé, hier, matin pour commémorer le quatrième anniversaire d’« Al Maliouniya », nom qu’ils donnent à la marche du 14 mars 2013 et qui aurait drainé, selon eux, un (01) million de manifestants,
sortis pour défendre le droit à une vie décente. C’était justement le principal mot d’ordre sur les banderoles et pancartes qu’ils brandissaient : « Le droit de la vie avant le devoir de vote ! », « Non à la discrimination et non à la hogra », « Le travail et le logement sont des droits constitutionnels»… Mais loin du million, ils étaient quelques dizaines rassemblés à la place Rose de sable, en plein cœur de Souk Lahdjar, entre citoyens, militants et demandeurs d’emploi. Ils répondaient à l’appel du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) à marcher pour dénoncer les discriminations et les injustices dont sont victimes les populations des régions du Sud. Les organisateurs ont tenté dès 8H de tenir leur rassemblement sans le moindre débordement.
Sur place, ils ont mobilisé plusieurs groupes de jeunes chômeurs, habillés de gilets jaunes, pour préparer le terrain à l’arrivée des manifestants. Les forces de sécurité se sont contentées d’observer de loin ce mouvement de protestation et de gérer la circulation routière, temporairement perturbée. Les manifestants se sont dispersés vers midi dans le calme non sans promettre de maintenir des sit-in périodiques jusqu’à ce que les autorités locales et nationales répondent à leurs revendications.
