Le chômage devient une problématique très inquiétante en Algérie notamment dans les régions du Sud, où les jeunes chômeurs continuent de faire parler d’eux depuis quelques mois, en organisant des mouvements de protestation.
En effet, marginalisés, bafoués dans leurs droits, les jeunes chômeurs de la wilaya de Ouargla ont décidé de s’organiser à nouveau et de prendre leur destin en main.
Ils étaient des dizaines, voire des centaines, de jeunes sans emploi, de tous âges et niveaux, venant des quatre coins de la grande-Ouargla, à répondre présents à l’appel lancé par des militants à travers les réseaux sociaux, pour protester contre la situation sociale misérable, dont le chômage, la marginalisation et de favoritisme.
Plusieurs revendications
Les protestataires ont réclamé dans leur requête l’ouverture d’une enquête aux fins de lever le voile sur les agissements, qualifiés de « douteux, d’ambigus et de carrément malhonnêtes», de certains acteurs de l’emploi, notamment ceux qui gérèrent les offres d’emplois émanant les filiales de la Sonatrach par l’antenne locale de l’Anem.
Devant des revendications de la jeunesse, liées à l’emploi et au logement, les services concernées répondent par la répression et l’interdiction du droit de manifester pacifiquement. Des arrestations à l’intimidation, en allant jusqu’à la poursuite des militants devant la justice.
Ces jeunes réclament donc également le respect de la liberté de manifestation pacifique.