Ouargla: Plus de 360 piqûres de scorpion depuis janvier, sans causer de décès

Ouargla: Plus de 360 piqûres de scorpion depuis janvier, sans causer de décès

Au moins 366 piqûres de scorpion ont été enregistrées, de janvier à fin avril 2015, à travers la wilaya d’Ouargla, sans causer de décès, a-t-on appris dimanche de la direction locale de la Santé et de la population.

Ces piqûres, dont le plus grand nombre, soit 212 cas, a été en avril dernier, contre 116 cas en mars, 30 en février et 8 au mois de janvier, ont connu, ces 15 dernières années, un recul « sensible » qui s’est traduit par une chute des cas mortels, a signalé le chef de service de la prévention, Dr Djamel Maâmri.

Ceux-ci sont passés de 25 décès en 1999 à 5 cas l’année dernière (2014), grâce aux mesures préventives de lutte contre ce fléau, a-t-il précisé.

Ces résultats sont jugés « insuffisants », au regard des larges campagnes périodiques de sensibilisation et d’information menées par les services concernées, en plus de la disponibilité du sérum anti-venin de scorpion et de l’organisation de cycles de formation en direction des personnels de la santé sur la prise en charge de ce type d’envenimation, a estimé le même responsable.

Les statistiques fournies font état de 3.018 piqures de scorpion en 2014 cas, dont 5 mortels, contre 4.004 cas en 2007 et 5.243 piqûres en 2003, entrainant aussi une chute du taux de létalité de 9,9 personnes sur 1.000 habitants en 1999 à 1,6 sur 1.000 habitants, l’année dernière.

Selon les services de la prévention, les campagnes de sensibilisation et de lutte contre l’envenimation, ainsi que l’intensification des campagnes de collecte de l’insecte venimeux, son incinération ou son transfert à l’institut Pasteur (Alger) pour la confection du sérum anti-venin scorpionique, demeurent les meilleurs moyens à même de réduire le taux d’envenimation.

L’établissement d’un plan communal d’aménagement urbain, le ramassage des ordures, des décombres et gravats, la réfection et le chaulage des bâtisses, le colmatage des fissures et le revêtement des routes sont autant de mesures préconisées par les services de prévention dans le cadre de la lutte contre l’envenimation scorpionique.

Le même responsable a signalé, entre-autres mesures préventives, la sensibilisation de la population sur la nécessité d’éviter les pratiques traditionnelles de traitement de l’envenimation scorpionique, en vue d’épargner aux victimes les complications.