OUARGLA – Les participants à un séminaire national sur la transition vers une économie performante ont plaidé lundi à Ouargla pour le renforcement des partenariats et le développement du secteur privé.
Lors de cette rencontre intitulée « La nouvelle stratégie économique comme outil de transition vers une économie performante », les séminaristes ont mis l’accent sur les moyens de renforcer les partenariats et de développer le secteur privé, ainsi que sur l’investissement sur les expertises et expériences, afin de concrétiser la transition vers une économie performante, alternative aux hydrocarbures.
L’économiste Abderrahmane Benkhalfa a, dans une communication intitulée « de la solidité macroéconomique à la dynamique économique », estimé que la concrétisation de cette transition vers l’économie performante passait par le développement des capacités et des fondamentaux économiques nationaux, à travers les partenariats, la constitution d’expertises et l’harmonie des régions, surtout, a-t-il dit, que l’Algérie a atteint un niveau « élevé » en matière d’investissement et de « solides » indicateurs macro-économiques.
Une solidité devant, a-t-il souligné, évoluer vers une dynamique économique à travers les banques, les entreprises, les investisseurs, nationaux et étrangers, ainsi que les experts et autres, et s’engager sur la voie de la diversification de l’économie.
Le vice-président du Conseil national économique et social (CNES), Mustapha Mékidèche, a soutenu, pour sa part, que la sortie de la physionomie économique actuelle, foncièrement dépendante des hydrocarbures, pour aller vers une économie créatrice de richesses impliquait des facteurs et des moteurs nouveaux, surtout dans la conjoncture économique actuelle rendue difficile par la chute des cours du pétrole.
La conception du nouveau modèle économique et son application sur le terrain impliquent l’identification des moyens disponibles et le traitement des dysfonctionnements existants, soutient le même orateur insistant, dans ce cadre, sur la nécessité de développer le tissu du privé pour le rendre plus dynamique et performant, de générer de la richesse et d’aller à la conquête des marchés extérieurs.
M. Mékidèche recommande aussi d’accorder un « grand intérêt » à la ressource humaine dont il est attendu un rôle « crucial », dans une conjoncture ou l’économie du savoir, basée sur les technologies et l’efficience, s’accapare une bonne place.
Les travaux de ce séminaire de deux jours, animés à l’Université Kasdi Merbah d’Ouargla par une pléiade de spécialistes, s’articulent autour de deux axes principaux, « la Croissance en Algérie et les facteurs de concrétisation » et « L’entrepreneuriat et la diversification de l’économie ».
Ces thèmes d’étude devront permettre d’engager le débat sur les conditions de décollage de l’économie attendu en Algérie, à travers la recherche d’outils et leviers pour la transition d’une économie de ressources à une économie de la performance, ont souligné les organisateurs.
Initiée par l’Université de la formation continue (UFC), la rencontre vise à explorer des alternatives économiques purement nationales, par le renforcement de la production nationale, l’amélioration de la compétitivité nationale, la mise en place d’un cadre d’encouragement de l’investissement et de développement de l’entreprise, à l’appui du soutien à la croissance agricole, industrielle et touristiques et les services d’accompagnement, a indiqué le directeur de l’UFC, Djamel Haoued Mouissa.