Le tribunal Sidi M’hamed a ouvert ce mercredi le procès des deux anciens ministres de la Solidarité nationale Djamel Ould Abbés et Saïd Barkat, poursuivis pour détournement des fonds au profit d’associations inexistantes.
Lors de l’audience, Djamel Ould Abbés a nié toutes les accusations portées à son encontre. Il a en effet répondu au juge qu’il était « la victime », avant d’ajouter en larmes « je n’avais même pas bénéficié d’un appartement, j’habitais dans mon domicile personnel. Ma conscience est tranquille, et dieu rendra justice ».
Concernant l’affaire du détournement de fonds, le juge a demandé au prévenu de s’expliquer sur les 64 milliards de centimes dépensés entre 2009 et 2014. Ould Abbés répond alors que le conseiller instructeur l’avait informé en 2019 qu’il y’avait des faux chèques.
« Il y’avait des chèques signés en ton nom », lui lance le juge. Le prévenu répond qu’il « était surpris de découvrir 13 chèques signés en son nom ».
À propos de fonds provenant de son association pour le financement de la campagne électorale, Ould Abbés a nié catégoriquement. « Ces fonds sont destinés exclusivement aux associations, quant à l’argent de la campagne électorale, c’était Sellal qui s’en occupait », a-t-il déclaré au juge.
Rédaction d’Algerie360