Quelques jours seulement après son arrestation des suites d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui, l’ancien patron de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour sera extradé vers l’Algérie dans les jours à venir.
Arrêté samedi à l’aéroport de Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU), l’ancien patron de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, sera extradé dans les prochaines heures, a-t-on appris de sources sûres.
Le processus d’extradition se fera conformément à un accord judiciaire entre l’Algérie et les Émirats arabes unis.
L’accord est signé à Alger, le 12 octobre 1983, ratifiée le 23 octobre 2007. (J.O n° 67, année 2007), il s’agit d’une convention de coopération judiciaire, des notifications, des commissions rogatoires, de l’exequatur et d’extradition entre l’Algérie et l’Etat des Emirats Arabes Unis.
Un dossier contenant une demande d’extradition doit être envoyé par le ministre de la Justice Algérien, à son homologue émirati, dans un délai de 30 jours.
À noter que, si dans un délai de 30 jours, ces documents ne sont pas reçus par le ministère de la Justice Émirati, ce dernier ordonnera la mise en liberté de la personne à extrader.
Ce qui attend Ould Kadour
Une série de procès et d’affaires en justices attendent, l’ancien patron de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, dès qu’il a atterri sur le sol Algérien.
En effet, Ould Kaddour fait face à de lourdes accusations liées au dossier Sonatarach II au niveau de la première chambre du pôle financier et économique de Sidi M’hamed, ainsi qu’à l’affaire du rachat de la raffinerie d’Augusta.
Le nom du même Ex-responsable du Sontarach a été cité dans l’enquête menée par la Section de recherche de la Gendarmerie nationale de Bab Jedid dans l’affaire des frères Kouninef.
Ould Kaddour est également impliqué dans une affaire d’octroi de gisements pétroliers au Sud algérien pour des sociétés étrangères, tel que la société espagnole Repsole et française Total.