Oum Walid, la star de la cuisine algérienne, réclame 1 milliard de centimes à un fabricant de dioul

Oum Walid, la star de la cuisine algérienne, réclame 1 milliard de centimes à un fabricant de dioul

Oum Walid, célèbre influenceuse culinaire algérienne, a porté plainte contre un fabricant de pâtes, « M.S. », pour contrefaçon de marque déposée.

L’affaire a été évoquée ce jeudi au tribunal d’El-Harrach. La plainte a été déposée suite à la découverte sur le marché de paquets de pâtes portant la marque “Dioul Oum Walid”, une usurpation flagrante selon l’influenceuse qui estime que son image et sa notoriété ont été indûment exploitées.

“T.L.F”, de son vrai nom, a déposé une plainte pénale assortie d’une demande civile. Elle détient en effet la marque Oum Walid, qui lui confère les droits exclusifs d’exploitation de produits alimentaires, y compris les Dioul (classées sous le code 30).

C’est en 2021 qu’elle a découvert, à sa grande surprise, des paquets Dioul Oum Walid en vente dans les commerces. Après enquête, elle a identifié le fabricant, « M.S. », et lui a adressé une mise en demeure par huissier en avril 2021, lui demandant de retirer les produits du marché et de cesser toute utilisation de son nom. Malgré cette mise en demeure, le fabricant a persisté.

🟢 À LIRE AUSSI : « Je suis avec mon pays » : Les Algériens répondent en masse au journaliste israélien Edy Cohen

Oum Walid réclame des dommages et intérêts pour atteinte à son image de marque

Le mari d’Oum Walid présent à l’audience en tant que témoin, a confirmé que sa femme était la propriétaire légitime de la marque et qu’elle avait acquis les droits de propriété intellectuelle auprès de l’INAPI (Institut National Algérien de la Propriété Industrielle) il y a quatre ans. Il a souligné les préjudices subis par sa femme en raison de cette contrefaçon et a réclamé un dédommagement d’un milliard de centimes.

De son côté, le fabricant a catégoriquement nié les accusations. Il a affirmé avoir créé sa société en 2017 et qu’il avait enregistré sa marque auprès de l’INAPI. Selon lui, il a choisi ce nom sans être au courant de l’existence d’une autre marque similaire.

🟢 À LIRE AUSSI : « Vista imperméable »… La publicité DZ la plus folle (et la plus créative) de 2024 !

Il a produit tous les documents attestant de l’enregistrement de sa marque en 2017 et a souligné que son produit avait acquis une bonne réputation.

L’avocat du fabricant a plaidé la bonne foi de son client et a mis en avant le fait que l’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle avait procédé à des vérifications avant d’enregistrer la marque. Il a également souligné que l’influenceuse culinaire n’avait pas commercialisé de produits sous sa propre marque, ce qui, selon lui, affaiblit l’accusation de contrefaçon.

Au vu des éléments présentés, le procureur de la République a requis la peine maximale à l’encontre de l’accusé et a sollicité un report du prononcé du jugement à une date ultérieure.