«La loi de finances complémentaire 2009 contient des dispositions économiques, financières et sociales importantes au point que le texte a failli se transformer en une seconde loi de finances», a déclaré hier dans son discours d’ouverture de la session d’automne, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
Et d’ajouter que l’importance de cette loi réside dans le fait que son contenu est de nature à soutenir et à protéger l’économie nationale ; devrait permettre la création de nouveaux postes d’emploi ; le renforcement du secteur des petites et moyennes entreprises et, enfin, l’encouragement des investissements étrangers.
Ces dispositions, a ajouté l’intervenant, devraient profiter à plus d’un secteur.
«Même si certains ont trouvé à redire, cette loi a le mérite de contenir des dispositions courageuses qui auront sans nul doute un impact positif sur de larges couches sociales !», déclarera-t-il avant de dire son étonnement quant aux critiques qui ont suivi la publication de cette loi, mettant en doute la persistance de ses mesures.
«Chacun a évidemment le droit d’exprimer son point de vue mais la vérité reste la vérité et la réalité reste la réalité… Ceux qui s’y sont opposés ont donné leur point de vue à travers les médias ou en saisissant les autorités compétentes. Le gouvernement a pour sa part expliqué les bienfaits et l’intérêt de ces dispositions et le dernier mot reviendra naturellement au peuple à travers le Parlement !», poursuivra-t-il.
Bensalah fera savoir, par ailleurs, que la session qui vient de s’ouvrir s’annonce plus riche que les précédentes.
Et de préciser qu’entre autres projets de loi inscrits, celui relatif à l’eau et qui régit notamment les conditions d’exploitation du sable des oueds.
L’intérêt de cette loi, a-t-il expliqué, étant la préservation du rythme des constructions en respect de l’équilibre écologique.
L’autre projet de loi important à soumettre pendant cette session, a informé Bensalah, est celui inhérent au code de la route.
«Ce texte a été imposé par la triste réalité que reflètent nos routes et qui se traduit par le décès d’un grand nombre de nos enfants […] Ce texte est venu non pas pour résoudre définitivement cette situation mais pour en réduire les proportions. La solution idéale étant la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées !», ajoute l’intervenant avant de plaider pour que ce texte de loi bénéficie de tout l’intérêt qu’il mérite et qu’il soit accompagné des dispositions autres que celles prévues par le gouvernement.
Mekioussa Chekir