Ouverture partielle des frontières : Le Pr Belhocine répond aux critiques

Ouverture partielle des frontières : Le Pr Belhocine répond aux critiques

Après des mois d’attente, le gouvernement algérien a fini par annoncer la réouverture partielle des frontières et a dévoilé les conditions de voyages à compter du 1er juin, néanmoins cette annonce longuement attendue est loin d’être celle espérée par la diaspora Algérienne qui estime que voyager à partir du 1er juin prochain en Algérie sera un luxe que seule une minorité peut se le permettre.

Interrogé concernant les conditions et les mesures prises en prévision d’une reprise des vols à partir du 01 juin, le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, a affirmé que « les mesures prises ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles en vigueur dans d’autres pays ».

Lors de son passage sur les ondes de la radio nationale,  à l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, le Pr Mohamed Belhocine a déclaré,  » L’Algérie n’est pas le seul pays à mettre des restrictions d’entrée sur son territoire. Sur les 221 territoires dans le monde, y en a seulement 6 qui ont ouvert complètement leurs frontières, y’en 110 qui sont fermés et 106 ouverts partiellement avec des restrictions ».

Les mesures prises ne sont pas les plus draconiennes

Répondant aux critiques concernant l’ouverture partielle des frontières aériennes, et s’adressant à ceux qui affirment qu’il s’agit d’un autre épisode d’une longue série de  restrictions qui va aggraver le désespoir des Algériens bloqués et établis à l’étranger, Pr Belhocine affirme,  « C’est une situation exceptionnelle et ces mesures ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles qui sont en vigueur dans d’autres pays. Elles sont contraignantes, je le concède, mais il faut les suivre si on veut permettre aux gens de se déplacer en cas de nécessité, tout en préservant l’intérêt général ».

« Le risque d’une flambée des cas de contamination est réel et l’exemple de l’Inde est là pour nous le rappeler », insiste l’invité de la Chaine 3. S’appuyant sur une récente étude, il affirme qu’ « en l’absence de vaccination de masse, les seules mesures de limitation de la mobilité humaine restent les seules mesures efficaces ».