Le premier juin dernier, les frontières de l’Algérie ont connu une ouverture partielle après plus d’une année de fermeture à cause du covid-19. Avec cette réouverture, des dizaines de vols ont été ajoutés au programme des aéroports algériens ; mais cela ne semble pas suffire.
Avec l’augmentation du nombre de vols, les prix des billets d’avion ont baissé, mais ils restent toujours hors de porté. De ce fait, les membres de la diaspora ne cessent de réclamer depuis quelques semaines la réouverture totale des frontières. Selon eux dette dernière poussera les compagnies aériennes à casser les prix.
Ces derniers mois, plusieurs hauts responsables de l’Etat se sont exprimés sur la question de la réouverture totale. Aujourd’hui, c’est au tour du premier ministre Aïmene Benabderrahmane d’y répondre.
Benabderrahmane rappelle les décisions du président Tebboune
Répondant aux questions des députés lors de la séance plénière d’hier jeudi, Benabderrahmane a apporté des précisions sur la question de la réouverture totale des frontières, en rappelant les précédentes décisions fermes de l’État qui, selon lui, ont permis la stabilité de la situation sanitaire.
« La décision de la réouverture partielle des frontières ainsi que cette de l’augmentation progressive des vols ont été prises sur des recommandations du Comité scientifique ; afin de répondre aux revendications des Algériens à l’Étranger (…) La fermeture des frontières nous a permis de contrôler la propagation du coronavirus, par rapport aux pays voisins » ; a déclaré le premier ministre, rappelant que toute décision revenait au président Tebboune.