S’est tenue hier à Alger une réunion des partis du PAD, (pacte pour l’alternative démocratique). Cette réunion intervient suite à des élections législatives, tenues le12 juin dernier, qui ont été caractérisées par un taux historique de boycott et d’abstention. Les membres du PAD ont donc décidé de tenir « une journée de réflexion sur des actions à mener ».
Selon nos confrères d’El Watan, cette journée de réflexion, qui s’est tenue à Alger, a vu la participation de plusieurs représentants de partis politiques de mouvance démocratique, comme le RCD, le PT et l’UCP. D’ailleurs, et selon Ouamar Saoudi, secrétaire national du RCD, « cette réflexion sera élargie à d’autres forces en dehors du PAD ».
La réflexion face à la répression
C’est dans un climat d’après élections un peu tendu que les partis de l’opposition soutiennent que « le cafouillage autour du taux de participation… pourrait indiquer l’absence d’un accord au sommet du pouvoir », déclare Ouamar Saoudi qui ajoute que le pouvoir a choisi d’opter « pour la répression » qui est « un signal inquiétant qui vient d’être donné ».
Face à cette répression qualifiée d’« option stratégique » de la part du pouvoir, le PAD, selon Saoudi, a décidé de «tenir une journée de réflexion sur des actions à mener». Une « réflexion qui sera élargie à d’autres forces en dehors du PAD». Des actions seraient donc en cours de préparation selon le secrétaire national du RCD.
De son côté, Ramadan Taazibt, cadre dirigeant du Parti des travailleurs (PT), a rappelé que le pays traverse, en plus de « la crise économique, un malaise social profond et l’illégitimité des institutions ». Le militant du PT n’avait pas aussi manqué de souligner que trouver une solution à la crise politique actuelle «ne concerne pas seulement les partis». Ceci dit, il a également affirmé que le « fossé s’élargit entre le peuple et le pouvoir ».